. Le peintre-graveur illustré : (xix et xx siècles). Les premières épreuves de cette pointe sèche sont chargées de barbes ; elles sont fort rares etantérieures au tirage à 15 épreuves exécuté en 1911, pour Valbiim de Manzi et Joyant. VENTE: Anonyme, 15 février 1913, épr. chargée de barbes, 500 fr. Le peintre-graveur Charles Maurin, né au Puy en 1856, mort à Grasse, le 22 juin 1914, a beaucoupgravé; on lui doit des Vues de Montmartre, exécutées à leau-forte, puis de nombreux Nus en couleurs,des scènes denfants publiées sous le titre : Education sentimentale. Son œuvre comprend également desbois
. Le peintre-graveur illustré : (xix et xx siècles). Les premières épreuves de cette pointe sèche sont chargées de barbes ; elles sont fort rares etantérieures au tirage à 15 épreuves exécuté en 1911, pour Valbiim de Manzi et Joyant. VENTE: Anonyme, 15 février 1913, épr. chargée de barbes, 500 fr. Le peintre-graveur Charles Maurin, né au Puy en 1856, mort à Grasse, le 22 juin 1914, a beaucoupgravé; on lui doit des Vues de Montmartre, exécutées à leau-forte, puis de nombreux Nus en couleurs,des scènes denfants publiées sous le titre : Education sentimentale. Son œuvre comprend également desbois gravées au canif. Nous ne pouvons oublier de rappeler quon doit à Maurin un portrait de Lautrec,publié dans lEstampe originale. Signalons enfin que Maurin se fit le champion de la gravure en couleurs,lorsque celle-ci fut exclue du Salon des Champs-Elysées, à la suite dun rapport présenté par le graveurHenri Lefort. 1^ 4. — FRANCIS JOURDAIN (H. zinc, 170 millim. L. 102). (189S). Pointe sèche tirée dabord à trois épreuves pour F. Jourdain, puis à quinze exemplaires (non com-pris quelques épreuves dessai ou de présent) pour Valbiiin publié en 1911, par Manzi et Joyant. Bibliothèque Nationale, Musée du Luxembourg, K. Kupferstiche Kabinet, Dresde (n» 5), Musée desBeaux-Arts, Budapest (n» 9). MM. Francis Jourdain, E. Mutiaux, B Vitta. • Cest quelques iours après avoir fait le portrait de Charles Maurin — nous écrivait M. Francis Jour-dain — que Lautrec me demanda de venir poser chez lui avenue Frochot un dimanche matin. Il égra- « tigna, tout en bavardant, un petit zinc (non plané) acheté chez le quincailler — et me le confia. Trois« épreuves furent tirées par Eugène Delâtre. Mécontent de ce croquis, Lautreo nen garda » Francis Jourdain, fils de larchitecte Frantz Jourdain, est né à Paris en 1876. Dès 1893, F. Jourdainpassa quelques mois dans latelier de Joseph Chéret, puis de Karbowsky ; il se perfecti
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