. Congrès national du Tiers-ordre franciscain à Montréal à l'occasion du 7e centenaire de la fondation du Tiers-ordre. le jour dans son savant ouvrage sur Saint Joseph. Saint François eut lintuition des grâces que le saint Patri-arche avait reçues de son intime relation avec Jésus et Marie ;par voie de conséquence, il vit clairement toutes celles quonpouvait attendre de son intercession. Cette efficacité de la médiation de saint Joseph est dailleursfondée sur la doctrine la plus sûre. Saint Thomas dAquin en aposé lui-même les principes. En quelque genre que ce soit,dit-il, plus une chose appro
. Congrès national du Tiers-ordre franciscain à Montréal à l'occasion du 7e centenaire de la fondation du Tiers-ordre. le jour dans son savant ouvrage sur Saint Joseph. Saint François eut lintuition des grâces que le saint Patri-arche avait reçues de son intime relation avec Jésus et Marie ;par voie de conséquence, il vit clairement toutes celles quonpouvait attendre de son intercession. Cette efficacité de la médiation de saint Joseph est dailleursfondée sur la doctrine la plus sûre. Saint Thomas dAquin en aposé lui-même les principes. En quelque genre que ce soit,dit-il, plus une chose approche de son principe, plus elle parti-cipe à leffet de son principe. Mais le Christ est le principe dela grâce ; en tant quhomme il en est linstrument et la source. De ces principes posés par lAnge de lEcole, les Théologiensconcluent que nul après la Vierge na plus approché du Christ,source de grâces, que Joseph. Donc après la Vierge Marie, nulna plus participé que Joseph à la grâce du Christ. ^ Saint François alla puiser à ce riche trésor. Jusquau xiiie (1) cf : P. Mercier, S. J., p. é»a (êranbeur JÇlgr Cmarli — 321 — siècle le culte de saint Joseph fut dabord tout intime et isolé ;il ne sexprimait pas comme il la fait depuis par un office par?ticulier, des églises, des confréries érigées en son honneur. SaintFrançois lui donna alors son vrai cadre historique. Dans ]a crèchelie Grecio, selon lexpression du T. R. P. Gonzalve, que nousextrayons dune lettre circulaire en date du G juillet, 1919, lePère Séraphique inaugura et sut enluminer ce culte de Ne séparant pas de la mère et du Fils le père adoptif,il noua fortement les liens de cette Trinité terrestre, un momentilétcndus dans la piété catholique, mais que rien ne doit plus re-lâcher. Lamour que François avait de Jésus-Christ lui avait doncdécouvert plus sûrement que le génie des Docteurs le rang pri-vilégié que la mission de saint Joseph occupa
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