. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 12 G. blissant la communication entre les faisceaux latéraux des deux feuilles opposées. C'est de cet arc C que naissent les autres faisceaux slipulaires, sauf toutefois le faisceau Si qui provient, comme Si, directement du faisceau foliaire Li. Il est facile de découvrir le mode de formation de cet arc C,; il suffit pour cela de considérer la figure représentant le Passi- flora cœrulpci (fig. 5, II). Supposons que, dans ce Passiflora, les feuilles soient opposées et les stipules connées comme dans le Houblon. Les deux faisceaux C des de


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 12 G. blissant la communication entre les faisceaux latéraux des deux feuilles opposées. C'est de cet arc C que naissent les autres faisceaux slipulaires, sauf toutefois le faisceau Si qui provient, comme Si, directement du faisceau foliaire Li. Il est facile de découvrir le mode de formation de cet arc C,; il suffit pour cela de considérer la figure représentant le Passi- flora cœrulpci (fig. 5, II). Supposons que, dans ce Passiflora, les feuilles soient opposées et les stipules connées comme dans le Houblon. Les deux faisceaux C des deux feuilles opposées, marchant à la rencontre l'un de l'autre, se rejoindront néces- sairement et constitueront par leur soudure un arc d'anasto- mose analogue à l'arc C du Houblon. Mais l'analogie entre les deux plantes ne s'arrête pas là. On remarque dans le Houblon une anastomose a entre le faisceau Li et le faisceau M. Dans le Passiflora cœridea le faisceau Lj se bifurque et sa branche in- terne a va s'anastomoser avec un petit faisceau, provenant de la trifurcation du faisceau M. Un simple coup d'œil jeté sur la figure 6 montre que l'anastomose a existant entre les faisceaux foliaires du Houblon peut être considérée comme ayant la même signification que le faisceau a du Passiflora. L'analogie entre ces deux plantes est donc trop grande pour que je ne puisse pas être autorisé à dire que, dans le Hou- blon, le faisceau foliaire latéral princi- pal est le faisceau L,, et que les faisceaux slipulaires Sj, S.,, Sj, S,, et G n'en sont que des dérivations. Il me reste à montrer comment les auteurs ont pu se tromper sur un exem- ple aussi net. L'explication en est bien simple : le faisceau L (fig. 7), jusqu'au point où il se bifurque pour donner, d'une part, l'arc a, d'autre part, le fais- ceau stipulaire ,aune course presque horizontale. A partir de ce point, le fais- ceau L devient oblique. Il en résulte que sur une coupe faite un peu trop bas (fi


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