. Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique. Société royale de botanique de Belgique; Botany. 227 de Genck, il ne nous reste qu'une chose à voir. Encore cette chose est-elle une pure illusion. Hier, en passant rapidement ici, j'avais cru mettre la main sur une belle station d'/soe/es, plante que je cherchais vainement depuis l'année dernière dans les étangs où elle abondait autrefois. La nouvelle station est un petit fossé tout encadré d'admi- rables Elodes palustris en pleine floraison. Je suis donc fier d'y conduire notre petite troupe, qui fait rapidement une ample pr
. Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique. Société royale de botanique de Belgique; Botany. 227 de Genck, il ne nous reste qu'une chose à voir. Encore cette chose est-elle une pure illusion. Hier, en passant rapidement ici, j'avais cru mettre la main sur une belle station d'/soe/es, plante que je cherchais vainement depuis l'année dernière dans les étangs où elle abondait autrefois. La nouvelle station est un petit fossé tout encadré d'admi- rables Elodes palustris en pleine floraison. Je suis donc fier d'y conduire notre petite troupe, qui fait rapidement une ample provision de la rare Piéridophyte. Seulement, l'après-diner, quelques-uns de ceux qui ne nous avaient pas suivis ce matin reviennent au fossé, sous la conduite de M. Bommer, et l'on constate alors que le fameux Isoetes n'est qu'une forme très curieuse d'Echinodorus (Alisma) ranunculoides, entièrement submergée et ne portant guère que des feuilles linéaires, pointues. Et maintenant, allongeons le pas vers le clocher de Genck. Une épaisse nuée d'orage s'amasse à l'horizon et envahit bientôt la moitié du ciel. Mais nous ne songeons pas à nous plaindre de la chaleur étouffante : n'avons- nous pas nos vasculums remplis du précieux Isoetes, et aussi, puisqu'il faut parler net, n'y a-t-il pas un dîner qui nous attend à l'« Hôtel de la Cloche *, diner qui lui au moins, n'est pas illusoire. * * A peine sommes-nous levés de table que l'orage éclate avec une telle violence que même les, plus fervents col- lecteurs de plantes sont obligés d'attendre. Enfin, vers quatre heures, nous pouvons nous remettre en route. Quelques membres, épuisés par la course du matin à travers landes et fondrières, préfèrent attendre à Genck le train qui nous ramènera à Hasselt. D'autres vont vers. Please note that these images are extracted from scanned page images that may have been digitally enhanced for
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