. Les Français peints par eux-mêmes . frée avec en-thousiasme du bonnet à la paysanne : aujourdhui, ellene porte pas encore de volants, el déjà elle a épuisé lebonnet à barbes. Au reste, comme, à part ce quelle ap-pelle les chiffons, elle affecte une grande sévérité demise, elle a adopté, comme type de celte sévérité, larobe de satin noir : cest In seule chose qui nait paslassé sa fidélité Même depuis que la robe de satin estdescendue dans la rue, la chanoinesse ne la prs aban-donnée. Le reste de sa personne la garantit contre lesméprises. maintenant dans le boudoir de la chanoinesse :
. Les Français peints par eux-mêmes . frée avec en-thousiasme du bonnet à la paysanne : aujourdhui, ellene porte pas encore de volants, el déjà elle a épuisé lebonnet à barbes. Au reste, comme, à part ce quelle ap-pelle les chiffons, elle affecte une grande sévérité demise, elle a adopté, comme type de celte sévérité, larobe de satin noir : cest In seule chose qui nait paslassé sa fidélité Même depuis que la robe de satin estdescendue dans la rue, la chanoinesse ne la prs aban-donnée. Le reste de sa personne la garantit contre lesméprises. maintenant dans le boudoir de la chanoinesse trouverez comme partout les mêmes contrastes. Snrla cheminée, lagneau sans lâche sculpte en albâtre blancest couché entre deux vases étrusques ornés de faunes etde satyres. Un piie-Dicu golhi(iuc fait pendant à unechilTonnière en palissandre; des statuettes de Pradicrfigurent à côte de cbér-bins du moyen âge. Dans le fonddune alcôve à demi close par les plis ondoyants dimc 328 LA draperie soyeuse sélève un vaste crucifix : à lun desangles est suspendu un bénitier de la renaissance, àlautre se voit une de la Vierge immaculée, et, aupied de ces saintes images, un voluptueux divan sembleinviter à dis pensées qui nont rien de virginal. De cha-que côté de la cheminée sont placées deux élégantes pe-tites bibliothèques en citronnier, fermée< par des pan-neaui dont les glaces sont doublées en taffetas bleu deciel. Lune reste toujours entrouverte, et laisse aperce-voir des livres de piété, dont les riches dorures et lesreliures éclatantes sont encore dans toute leur fraîcheur;lautre, soigneusement fermée, semble avare de ses mys-térieux trésors. Les initiés prétendent quelle renfermeles œuvres complètes de George Sand et de Balzac; deméchantes gens parlent deCrébillon fils. Depuis quelle a été affranchie par son entrée dans lesordres, la chanoinesse reçoit beaucoup, reçoit avec faste,
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