Histoire d'un paysan . entendu direquil était daccord avec Cobourg, le général au-trichien ; quil devait lui livrer Condé & puisfaire son coup; mais que la Convention layantcité à sa barre, se voyant découvert, & toutelarmée sétant soulevée contre lui, le traître,après avoir livré les représentants du peuple ànos ennemis, sétait sauvé chez les Autrichiensavec une partie de son état-major & les iils duci-devant prince dOrléans. Je savais aussi quonavait arrêté Philippe-Egalité, que les girondinsavaient accusé Danton dêtre daccord avec Du-mouriez & les lils dOrléans, & quil leur avaitrépondu ple


Histoire d'un paysan . entendu direquil était daccord avec Cobourg, le général au-trichien ; quil devait lui livrer Condé & puisfaire son coup; mais que la Convention layantcité à sa barre, se voyant découvert, & toutelarmée sétant soulevée contre lui, le traître,après avoir livré les représentants du peuple ànos ennemis, sétait sauvé chez les Autrichiensavec une partie de son état-major & les iils duci-devant prince dOrléans. Je savais aussi quonavait arrêté Philippe-Egalité, que les girondinsavaient accusé Danton dêtre daccord avec Du-mouriez & les lils dOrléans, & quil leur avaitrépondu plein dindignation : « Que les lâches capables de ménager unLouis XVI pouvaient seuls être soupçonnés devouloir rétablir le trône & de sentendre avecles traîtres! » Mais ce que je ne savais pas, & ce que Mar-guerite mapprit alors, cétaient les mesures ter-ribles quil avait fallu prendre pour arrêter enfintoutes ces trahisons : la création dun comité de vi. ?> L •k>QV lÉTUDE DE ^E PLUS RECEVOIR DE VOS » • (page 206.) 16 Histoire dun paysan. 209 salut public & dun comité de sûreté générale,auxquels tous les districts de France & les repré-sentants du peuple à larmée devaient rendrecompte chaque semaine; la création dun tribu-nal extraordinaire composé de cinq juges, dixjurés & dun accusateur public, avec pleins pou-voirs de poursuivre, arrêter & traduire en juge-ment tous les conspirateurs;létablissement duntribunal semblable dans beaucoup dautresvilles ; la mise hors la loi des contre-révolution-naires; les visites domiciliaires pour le désar-mement des suspects ; linscription sur les portesdu nom de chaque habitant des maisons; lescartes de civisme que lon devait avoir en touslieux; la peine de mort décrétée contre les dé-portés quon retrouvait en France, &c. Ensuite lopposition des girondins à toutes cesmesures devenues nécessaires, eux qui navaientpitié n


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