. Florence. apremière fois que Giorgio imprima son livre, je laidai grandement, en luifournissant une quantité de contes et une infinité de mensonges; mais ilrefusa mes services pour sa seconde édition, et augmenta tellement sonouvrage, il y ajouta tant de choses et les mêla si l)ien. que je ne peuxmême plus reconnaître mes propres inventions. ? 124 Il reste à Vasari davoir senti et rendu par des traits souvent trèsjustes le caractère original des « plus excellents » artistes, davoir montréles influences de maître à disciple, décole à école. vSans prétendre à uneœuvre de ps)^chologu


. Florence. apremière fois que Giorgio imprima son livre, je laidai grandement, en luifournissant une quantité de contes et une infinité de mensonges; mais ilrefusa mes services pour sa seconde édition, et augmenta tellement sonouvrage, il y ajouta tant de choses et les mêla si l)ien. que je ne peuxmême plus reconnaître mes propres inventions. ? 124 Il reste à Vasari davoir senti et rendu par des traits souvent trèsjustes le caractère original des « plus excellents » artistes, davoir montréles influences de maître à disciple, décole à école. vSans prétendre à uneœuvre de ps)^chologue, il fit parfois de très fine pS3chologie. Cétait unhomme de goût, une nature droite et, bien que peintre lui-même etnio-norant point son infériorité, une conscience délicate, incapable debasse envie. Je ne crois pas que Cellini ait eu pour .Michel-Ange unedévotion plus touchante que Vasari. Nous devions à (riorgio, au nom desamis de lItalie, ce témoignage de .Madone inachevée de Michel-Ange. Nouvelle de Saint-Laurent.


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