Oeuvres . s le deshonorez par ce trifte pré, non, calmez , Oedipe , un trouble qui rort*mpitoyablea feul conduit vos coups ;Jen accufe les Dieux ; & jen pleure avec vous# , Madame, malgré ce pard-n Ciel toiîiours armé dem^ande fa viâà ce criminel, œur quil f^ut que Tiiébe a laifTé trop long-tems échaper. , sil faut des Dieux appaifer la colère,Attendons, en tremblant, que leur voix nous é des Fils de Jocafte ils veulent le tréêtre votre mort ne les fauveroit encor au Temple implorer


Oeuvres . s le deshonorez par ce trifte pré, non, calmez , Oedipe , un trouble qui rort*mpitoyablea feul conduit vos coups ;Jen accufe les Dieux ; & jen pleure avec vous# , Madame, malgré ce pard-n Ciel toiîiours armé dem^ande fa viâà ce criminel, œur quil f^ut que Tiiébe a laifTé trop long-tems échaper. , sil faut des Dieux appaifer la colère,Attendons, en tremblant, que leur voix nous é des Fils de Jocafte ils veulent le tréêtre votre mort ne les fauveroit encor au Temple implorer leur clé-mence :Nous les déiarmerons ; jen crois votre inno-cence :Mais fi rien ne fléchit leur barbare courroux,Je ne my foumettrai quen mourant avecvous. TRAGEDIE. 4P^. 1 OEDIPE. I Jocaftc, cpargnez-moi cette horrible menace,Alais, jy coniens, aux Dieux venez demander I grâce, Tandib quimpatient de fauver mes Etats,Je vais les conjurer daccepter mon trépas. Fin au troifiéme Acte*. ^co CE D I P É , ^ é ^ é ^j^ # :ê; rh -ê^ -^ r^ACTE IV. CENE PREMIERE. JOCASTE, PHOEDIME. J O C A s T E. JLj a colère du Ciel ne seft point ralentie ;Sur nous encor fa main demeure appefantie :•LePontife avec nous la fans fruit imploré,Lui-mcme, en frémilTant, il nous a déclaréQuen vain je confervois la plus foible efpéfanctfQue le Ciel défarmé retradât fa vengeance ;Que bien-tôt ce vieillard, arrivé dani ces lieux,AUoit être pour nous linterprète des Dieux :Et ce jour, a-til dit, vainqueur de tout obfbcle ^?N accomplira que trop lirrévocable Oracle. P H OE D I M élas ! quelle réponfe ! en quel état , i œdime, cen eft fait. Jattens le coup quelque infortuné quici la foudre le fqais, il faudra que Jocafte y , je te lavoûrai, dans cette extrémité,Je fens, du défefpoir, naitre ma fermeté.Un rayon defperance entretenoit mon troubI<, puîfqua chaque inilant votre fureur redou*ble. Grands Dieu


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