. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. C. VIGUIER. â LA FAUNE PÃLAGIQUE 483 une coquille enroulée en spirale aplatie. Dans la fa- mille des Plérolrachéides, où la taille devient assez considérable, la coquille n"est plus, chez les Cari- naires, qu"un miuce cornet abritant quelques or ganes, mais en dehors de laquelle le mollusque demeure presque tout entier; chez les Firoles (fig-. 1, III), celle enveloppe protectrice a compléle- nient disparu. Les Hétéropodes, généralement doués d'une transparence remarquable, habitent tous la haut
. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. C. VIGUIER. â LA FAUNE PÃLAGIQUE 483 une coquille enroulée en spirale aplatie. Dans la fa- mille des Plérolrachéides, où la taille devient assez considérable, la coquille n"est plus, chez les Cari- naires, qu"un miuce cornet abritant quelques or ganes, mais en dehors de laquelle le mollusque demeure presque tout entier; chez les Firoles (fig-. 1, III), celle enveloppe protectrice a compléle- nient disparu. Les Hétéropodes, généralement doués d'une transparence remarquable, habitent tous la haute raux du pied qui, plus ou moins complètement avortés chez lés Gastéropodes, prennent ici un grand développement; tandis que la partie moyenne, qui constitue la nageoire de l'Hétéropode, demeure par contre à l'état rudimenlaire. Ces petits êtres (fig. 1, V, VI), parfois nus. parfois logés dans des coquilles de formes très diverses, coques ventrues, arrondies ou pyramidales, cornets étroits et poin- tus comme des aiguilles, ou bien encore coquilles spiralées semblables à celles de l'Escargot, pré-. Fiir. 1. â Mollusques I'KLagiques. I, 11. Gastoropodos : I. Glauciia ntJanticm (t'orslcr) ; II. Phyllirhoe buceplialum (Lamarck). â III, IV. Hétéropodes III. Pierotrachea viutlca (Les) ; IV. Atlanta (d'Oib.). â V, VI. Pléropodps : V. SpiriaUs rostralis (Soul.) ; A, face; H. ('"Il'; VI. Ili/alea trhjunom (Losl. â VII. ("éphaliipodc : Knoploteulhis leptura (d'Orb.'». ni'jr. Quelques-unes de leurs formes sont au nom- bre des pélagiques les plus fréquents, et pullulent au point de former de véritables bancs. Aussi les coquilles des Atlantes prennent-elles parfois une part assez grande à la formation des dépôts que l'on désigne sous le nom de vases à Ptéropodes. Mais ces vases sont principalement constituées, comme ce nom l'indiaue, par les débris de
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