. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. )20 SOCIÃTà DE BIOLOGIE Ãtude graphique des mouvements respiratoires dans l'emphysème, la pleurésie et le pneumothorax, par M. M. Letulle et M. Pompilian. Quand on étudie un tracé des mouvements respiratoires, ce qu'il faut regarder, surtout, c'est la durée relative des diverses phases de la courbe. La durée absolue de chaque phase,et l'amplitude des courbes sont moins intéressantes. La première dépend du rythme des mouvements ; la seconde, de l'amplification que l'appareil inscripteur imprime aux m
. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. )20 SOCIÃTà DE BIOLOGIE Ãtude graphique des mouvements respiratoires dans l'emphysème, la pleurésie et le pneumothorax, par M. M. Letulle et M. Pompilian. Quand on étudie un tracé des mouvements respiratoires, ce qu'il faut regarder, surtout, c'est la durée relative des diverses phases de la courbe. La durée absolue de chaque phase,et l'amplitude des courbes sont moins intéressantes. La première dépend du rythme des mouvements ; la seconde, de l'amplification que l'appareil inscripteur imprime aux mou- vements. Pourtant, il est vrai que l'amplitude devient aussi un élément important de la courbe, quand on s'est servi du même appareil et dans les mêmes conditions. On sait que, à l'état normal, l'expiration comprend deux phases : l'une d'expiration rapide, l'autre d'expiration lente, qui va doucement se confondre avec la période de repos, quand celle-ci existe. La durée de l'inspiration est à peu près égale à la durée de la phase rapide de l'expi- ration, de sorte que, si l'on traçait une droite qui unirait le commence- ment de la ligne qui, sur le tracé, représente l'inspiration, à la fin de la ligne correspondant à l'expiration, on obtiendraitune figure qui ressem- blerait à un triangle isocèle (fig. 1). Cela est vrai quelle que soit la fré- quence des Fif;. i. â Respiration normale très fréquente. Tous nos tracés ont été recueillis avec le pneumographe de M. Pompilian. La vitesse de la surface enregistrante est la même pour toua. Les petits traits de la ligne horizontale indiquent les secondes. Les lignes ascendantes des courbes corres- pondent aux inspirations ; les lignes descendantes représentent les expirations. Les petites irrégularités présentées par les courbes sont dues aux battements du cÅur. â La durée des différentes phases de
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