Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . ©s , leurs vêtements enlambeaux. Ils avaient été repoussés et mal-traités brutalement par des gens armés quigardaient les issues. Ce nétait pas là ce quavait attendu leComité de salut public en traitant avec laCommune. Lacroix, lami de Danton, membre duComité, sélança à la tribune. « Nous avons juré de vivre ou de mourirlibres, dit-il; il faut savoir mourir, mais ilfaut mourir libres! â Je demande que lofïî-cier commandant la force aimée soit mandéà la barre. â Que celui qui a donné lordre soi
Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . ©s , leurs vêtements enlambeaux. Ils avaient été repoussés et mal-traités brutalement par des gens armés quigardaient les issues. Ce nétait pas là ce quavait attendu leComité de salut public en traitant avec laCommune. Lacroix, lami de Danton, membre duComité, sélança à la tribune. « Nous avons juré de vivre ou de mourirlibres, dit-il; il faut savoir mourir, mais ilfaut mourir libres! â Je demande que lofïî-cier commandant la force aimée soit mandéà la barre. â Que celui qui a donné lordre soit punide mort! dit lévêque Grégoire. â Des tyrans nouveaux nous assiègent,dit Barère. Ces tyrans sont dans le comitérévolutionnaire, et aussi dans le Conseilgénéral de la Commune. Le mouvement quinous entoure vient de Londres et de y a des agents de létranger dans le co-mité révolufionnaire. En ce moment, sousnos yeux, on distribue aux bataillons quinous entourent des assignats de cinq ésentants du i)cuple, ordonnez votre POPULAIHE. 9;j. La Convention essaye de sortir des Tuileries liberté ; faites baisser devant vous les baïon-nettes qui vous er/ourent ! » Le commandant de la garde de la Con-vention vint déclarer que ce nétait pas luiqui avait donné lordre, et que ses postesavaient été envahis par une troupe venuedu dehors, cest-à -dire par les « sans-cu-lottes » à la solde de la Commune. vSur la proposition de Lacroix, la Conven-tion rendit un décret pour oi-donncr à laforce armée de scloigncr. Danton déclara (juil scchargeait, an nomdu Comité de salut public, dcî remonter à lasource do lordre donné contre la Conven-tion et de préparer les mov(Mis de v(Mig(M lamajesté nationale oulrag(e. On apprit que lordre de tenir la (conven-tion prisonnir-re provenait dn commandantdo la section do Mauconsoil. Cétait une sect
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