. Journal d'agriculture pratique. e de bronze : M. Lerlere, secrétaire de laSociété de Crédit dIssoudun. Médaille debronze : M. Gendreau, doyen des maîtres-bergerschez M. Petit, à Monvil. M. de Lagorsse a ensuite exposé les démarchesfaites par la Société nationale dencourage-ment à lagriculture en vue de linstallation auChamp-de-Mars des concours généraux agri-coles. L. 0. LE VIGNOBLE DU BEAUJOLAIS I. — LE BAS-BEâUJOLAIS (1) Le domaine de lEclair sétend pendantdeux kilomètres sur un plateau de terresà charveyrons «, étalé jusquau pied de lamontagne. Il ne couvre pas moins de61 hect. 72, dont 4
. Journal d'agriculture pratique. e de bronze : M. Lerlere, secrétaire de laSociété de Crédit dIssoudun. Médaille debronze : M. Gendreau, doyen des maîtres-bergerschez M. Petit, à Monvil. M. de Lagorsse a ensuite exposé les démarchesfaites par la Société nationale dencourage-ment à lagriculture en vue de linstallation auChamp-de-Mars des concours généraux agri-coles. L. 0. LE VIGNOBLE DU BEAUJOLAIS I. — LE BAS-BEâUJOLAIS (1) Le domaine de lEclair sétend pendantdeux kilomètres sur un plateau de terresà charveyrons «, étalé jusquau pied de lamontagne. Il ne couvre pas moins de61 hect. 72, dont 43 en vignes. Un parc de plus de deux hectares, peu-plé de beaux arbres résineux ou feuillus, véritable luxe en cette contrée où la terre àvignes a tant de valeur, entoure un élégantchâteau moderne dans le style de la Renais-sance et les vastes constructions des sol environnant représente le type le pluscomplet des « terres à charveyrons ». Lesrognons siliceux que na pu attaquer laction. Fiir. 115. — d un vi<:rnoronnagc au doiiiaiDo^de lÉciair. chimique par laquelle fut dissous le calcaire,abondent dans cette couche arable, forte,reposant souvent sous un lit dargile. Sol en somme favorable à la viticulture,mais nécessitant de grands travaux pourrecevoir la plantation. M. Vermorel,qui avaitacquis une si grande réputatiim par sesappareils destinés à/ Lutter contre les tlôauxdestructeurs de la vig:ne, voulut avoir prèsde ses ateliers une sorte de vaste champdexpériences. A partir de 1889, il lit laoqui- (1) Voir le numéro 22 du 2 juin 1910, p. B,S;J. sition^ de diverses Ipropriétés ou^parceilesruinées ?par les maladies ou qui navaientJamais eu de vigne, et en entreprit la)^mise~ënvaleur. Des maisons vigneronnes (fig. à 119) fu-rent édifiées sur un plan rationnel ou amélio-rées, et reçurent soit des vignerons à demi-fruit, soit des-domestiques-vignerons, aux-quels furent confiés 30 hectares. Le cré
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