. Gazette des beaux-arts . des Planipèdes et des Panniculi des Atellanes. M. Victor Leclerc, dans le Journal des Débats du 20 juin 1831, lavaitremarqué avant nous, avant M. Sand, avant M. Charles Magnin, avantF. Génin aussi, qui sest occupé, avec sa curiosité desprit ordinaire, dequelques points de cette archéologie du théâtre. Pour le doyen de la Faculté des lettres, lArlequin antique nest autre : « Quun certain Panniculus, la tète noire et rasée comme les esclavesdAfrique et dOrient ; lhabit formé de pièces de diverses couleurs, commeles pauvres gens, au temps de la République ; la chaussure
. Gazette des beaux-arts . des Planipèdes et des Panniculi des Atellanes. M. Victor Leclerc, dans le Journal des Débats du 20 juin 1831, lavaitremarqué avant nous, avant M. Sand, avant M. Charles Magnin, avantF. Génin aussi, qui sest occupé, avec sa curiosité desprit ordinaire, dequelques points de cette archéologie du théâtre. Pour le doyen de la Faculté des lettres, lArlequin antique nest autre : « Quun certain Panniculus, la tète noire et rasée comme les esclavesdAfrique et dOrient ; lhabit formé de pièces de diverses couleurs, commeles pauvres gens, au temps de la République ; la chaussure plate [plani-pes) ; toujours battu et cachant de la malice et de lesprit sous sa faussestupidité. » Voilà bien, si je ne me trompe, le vrai, le premier Arlequin. Reste-rait à dire doîi vient son nom, comment il le prit aux légendes du moyenâge, et comment surtout le fameux roi des Aulnes Erlen Kœnig est peut-être de ses ancêtres. Cest ce que nous ferons peut-être quelque jour. EDOUARD LE « LIBRO DEI DISEGNI » DU VASARI Giorgio Vasari, tout en faisant son triple métier de peintre, darchi-tecte et dhistorien, était aussi un grand curieux des choses de son ses deux habitations de Florence et dArezzo, il avait réuni tout ceque ses nombreux voyages dans la Péninsule lavaient mis à même derecueillir et les nombreux « souvenirs » que lui avalent laissés une fouledartistes éminents, ses contemporains. Le Bocchi, dans son livre délie Bel-leze délia città di Firenze, parle en ces termes de la maison de Vasari :« Elle contient encore beaucoup de peintures ; dans une salle il y a, de lamain de Georges, toute lhistoire dApelles en quatre compartiments;dans les encadrements sont les portraits de tous les peintres ses contem-porains; puis, dans dautres pièces, on voit aussi de lui une Vierge, uneRachel donnant à boire à Jacob, le meurtre dAbel, le sacrifice dAbrahamet une Gène. Il y a enfin une Vierge avec lenfant Jésus, sai
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