. comptesrendusheb86acad. es naturelles. ( 'o3 ) frangibilité s'éienil extrêmement loin. Pour fixer les idées, on sait qu'avec un prisme de spath d'Islande rayon ordinaire) d'un angle de Go degrés, on peut observer des radiations déviées de plus de â jo degrés; avec les radiations solaires, les impressions photographiques cessent d'être visibles pour une déviation d'environ 60 degrés. » D'où vient celte limitation du speclie solaite tlans la région ultra- violette? Une série d'études jjréliminaires m'a pennis de reconnaître la cause de celte limitation spontanée du spectre s
. comptesrendusheb86acad. es naturelles. ( 'o3 ) frangibilité s'éienil extrêmement loin. Pour fixer les idées, on sait qu'avec un prisme de spath d'Islande rayon ordinaire) d'un angle de Go degrés, on peut observer des radiations déviées de plus de â jo degrés; avec les radiations solaires, les impressions photographiques cessent d'être visibles pour une déviation d'environ 60 degrés. » D'où vient celte limitation du speclie solaite tlans la région ultra- violette? Une série d'études jjréliminaires m'a pennis de reconnaître la cause de celte limitation spontanée du spectre solaire et de déterminer les conditions les plus favorables à l'extension de cette limite. Celte cause n'est autre que l'absorption atmosphérique; il suffit, en effet, d'observer métho- diquement l'impression photographique du spectre solaire ullra-violet pen- dant toute une journée pour reconnaître que l'étendue du spectre varie dans le même sens que la hauteur du Soleil au-dessus de l'horizon. L'expé- rience montre que le maximum d'étendue se présente entre 11 heures du matin et i''3o'" de l'aprè » Comme on devait s'y attendre, c'est à l'époque du solstice d'été qu'on obtient le maximum maximorum d'étendue du spectre : c'est par des obser- vations effecttiées à cette époque de l'année que j'ai pu étendre jusqu'à la raie Ula description du spectre représenté ci-dessus; mais ce qu'on ne pou- vait gtière prévoir, c'est l'étendue du spectre qu'on obtient encore en hiver, même dans l'atmosphère embrumée de Paris, à l'époque du solstice d'hiver; des clichés obtenus récemment ont donné, un peu après midi, des impres- sions i)hotographiques qui atteignent presque la raie T. » Il résulte de ces faits la conséquence Irès-ctirieuse, qti'à égalité de hauteur du Soleil le s|)ectre solaire observé est incomparableme
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