La Lecture . Robert Fcrgao. [M. lîaiiliaël Dutlos. LES TENAILLES 45. Irène. (M Brandcs.) 46 LA LECTURE ILLUSTREE vos brouilles, vos querelles, il y a de quoi le rendre enragé. IRÈNE, avec une ironie méprisante. — Tu ne le connais pas !...Les gens de son espèce se sentent toujours tranquilles, dans leurconviction davoir raison. En se levant le matin, il est déjà prêt àavoir raison toute la journée. Il a raison avec les domestiques,avec ses chevaux, avec nimporte qui. Dans toutes les histoiresquil rapporte, il y a toujours quelquun qui avait tort, et lui quiavait raison. PAULINE. — Il ny a que c


La Lecture . Robert Fcrgao. [M. lîaiiliaël Dutlos. LES TENAILLES 45. Irène. (M Brandcs.) 46 LA LECTURE ILLUSTREE vos brouilles, vos querelles, il y a de quoi le rendre enragé. IRÈNE, avec une ironie méprisante. — Tu ne le connais pas !...Les gens de son espèce se sentent toujours tranquilles, dans leurconviction davoir raison. En se levant le matin, il est déjà prêt àavoir raison toute la journée. Il a raison avec les domestiques,avec ses chevaux, avec nimporte qui. Dans toutes les histoiresquil rapporte, il y a toujours quelquun qui avait tort, et lui quiavait raison. PAULINE. — Il ny a que contre IRÈNE, farouche. — Si!... Son droit de mari a raison contremoi, quand cela lui convient, et sans que cela me convienne. PAULINE. — Je me permets un peu de te prêcher ainsi en pa-roles, parce que je te prêche aussi dexemple. Cest moi qui taimariée, en effet; mais tout comme javais été moi-même mariéepar notre mère. Mon mari est identique au tien. Ils ont tousdeux les mêmes façons comme il faut de se comporter, le mêmegenre


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