. Le Jardin des plantes : description. ée atteste la présence en Algérie,de 14,569 femmes européennes, dont 9,062 mariées. Ce nombre augmente énormément en 1845, ainsi que celui des ha-bitants non militaires. Le chiffre de ceux-ci est de 75,420, dont envi-ron 38,000 Français. La culture se développe. De nombreux centresde population sont fondés à Djemmâ-Ghazouat, à El-Arouch, laCalle ; on établit les villages de Vallée, Damrémont, Saint-Antoine;on récolte dans les prairies appartenant à lEtat pour 2,500,000 francsde fourrages ; de riches plantations réparent les ravages des razzias. En 1815, c


. Le Jardin des plantes : description. ée atteste la présence en Algérie,de 14,569 femmes européennes, dont 9,062 mariées. Ce nombre augmente énormément en 1845, ainsi que celui des ha-bitants non militaires. Le chiffre de ceux-ci est de 75,420, dont envi-ron 38,000 Français. La culture se développe. De nombreux centresde population sont fondés à Djemmâ-Ghazouat, à El-Arouch, laCalle ; on établit les villages de Vallée, Damrémont, Saint-Antoine;on récolte dans les prairies appartenant à lEtat pour 2,500,000 francsde fourrages ; de riches plantations réparent les ravages des razzias. En 1815, ce qui dénote le plus la marche ascendante de la coloni-sation , cest la valeur des exi)ortations commerciales. Elles se mon-tent à près de 7,000,000 de francs. La population civile croît dansune proportion analogue. Elle est de 90,649 personnes, dont plusde 44,000 Français. Lannée 1846 vit saccroître ce dernier chiffre, qui monta à 109, chemins, les routes, les écoles attirèrent plus que jamais lat-. .Slfgo cl prise do Ziatcha. — 26 novcmbio 1819. concessions, fixe les centres autour desquels elles se forment. Onessaye aussi de la colonisation par les soldats libérés, mais il y a tou-jours un peu de contrainte dans la colonisation militaire. Le soldatlibéré en Algérie a depuis trop longtemps quitté sa patrie pour nepas désirer la revoir. Les villages militaires sont aujourdhui des vil-laj;es complètement civils. Néanmoins tous les efforts réunis donnè-rent un grand essora lensemble du mouvement algérien. La soie, lecolon, se cultivèrent; les forêts furent parcourues et étudiées. La(loiiulalion curopéeiuiC non militaire grandit tout à coup jusquauchiffre de trente cinq mille sept cent vingt-sept habitants, dont(|innzemille neuf cent quarante-sept Français. Mais cest de 18 li (|uc date la vraie prospérité de la colonie. Lesvillages de Drariah, de Douerah , de lAchour, dOuled-Fayet, deClieragas et dautres, sont fondés. On


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