Revue de l'art chrétien . emande que la pose gracieuse dun voile ou dunedraperie, tandis que lautre repose tout entière dans linspiration du peintrecomprenant la dignité, la sainteté du sujet quil va représenter. Est-il possiblede peindre une chose que lon ne conçoit pas? On ne réussira quà exécuter desformes grotesques et insultantes à lobjet exprimé. Peignez le Christ, si vous navezjamais compris ce quil était ! Animez donc la vierge du plus doux de ses sourirespour son fils bien-aimé, si vous ny croyez pas I Cest comme si vous demandiez àun ignorant des mathématiques de résoudre le problème


Revue de l'art chrétien . emande que la pose gracieuse dun voile ou dunedraperie, tandis que lautre repose tout entière dans linspiration du peintrecomprenant la dignité, la sainteté du sujet quil va représenter. Est-il possiblede peindre une chose que lon ne conçoit pas? On ne réussira quà exécuter desformes grotesques et insultantes à lobjet exprimé. Peignez le Christ, si vous navezjamais compris ce quil était ! Animez donc la vierge du plus doux de ses sourirespour son fils bien-aimé, si vous ny croyez pas I Cest comme si vous demandiez àun ignorant des mathématiques de résoudre le problème le plus difficile. Les sujetspaïens nont besoin daucune croyance. Personne ny croit. Il en est autrementpour les sujets chrétiens, qui ont leurs adeptes en si grand nombre. On peutpeindre Jupiter et Racchus à sa fantaisie; ces dieux avaient tous les défautsamplifiés des humains; mais on narrive pas à exprimer la sainteté sans en saisirtoute, la beauté et sans en posséder au moins une parcelle. ». REVUE DE LART CHRÉTIEN. LETTRES ARCHÉOLOGIQUES sur i;aivi:«u\ A MONSIEUR EMILE T1UBAU1). PREMIÈRE LETTRE. DE CLERMONÎ A LA CHAISE-DIEU. -§ II. Laube blanchissait déjà le ciel, et les premières clartés du jour nais-sant coloraient dune vague pâleur les murailles brunes du monastèôt cette masse énorme de granit se dégagea plus blanche et plusvisible des ténèbres de la nuit; et le front de ses tours commença à senuancer de pourpre, tandis que la ville, encore ensevelie dans le sommeil,se dérobait sous lombre qui descendait avec lenteur des hauts laites deses toits. Je courus alors visiter léglise, objet de mon pèlerinage, lasaluer de mes premiers accents. Combien le silence qui y régnait étaitdoux à lâme, et la plongeait dans un calme profond ! Cueilli parles brisesdu matin, lacre parfum des montagnes sépanchait à flots sous ses voûtes;ses portes étaient ouvertes , et la cloche des hautes tours annonçait lheurede la pri


Size: 1859px × 1344px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1850, booksubjectchristianartandsymbo