. L'ami des enfants . e te laisserai le temps de te corriger avant que luy rentres; et, si cela ne le réussit pas, il ne manque pas de cachots où Tonrenferme les scélérats qui troublent la société par leurs crimes. Saiiit-Firmin, dis à Lalleur de le garder à vue dans sa chambre : tu recomman-deras en même temps quon m(Mivoie le précepteur aussitôt quil sera deretour. SOIMIIE et SA I NT-F lli M IN. intercédant pour lui. MoU cllCr papa, UIOU cIlCl M. DE MELFouT. — Je ne veux rien entendre en sa faveur. Celui qui estcapable darracher au pauvre le salaire quil a gagné, de lui briser linst


. L'ami des enfants . e te laisserai le temps de te corriger avant que luy rentres; et, si cela ne le réussit pas, il ne manque pas de cachots où Tonrenferme les scélérats qui troublent la société par leurs crimes. Saiiit-Firmin, dis à Lalleur de le garder à vue dans sa chambre : tu recomman-deras en même temps quon m(Mivoie le précepteur aussitôt quil sera deretour. SOIMIIE et SA I NT-F lli M IN. intercédant pour lui. MoU cllCr papa, UIOU cIlCl M. DE MELFouT. — Je ne veux rien entendre en sa faveur. Celui qui estcapable darracher au pauvre le salaire quil a gagné, de lui briser linstru-ment de ses travaux, et de chercher à se justifier de ses atrocités par lemensonge et par la calomnie, doit être retranché de la société des loue le ciel de ce quil me laisse encore de braves enfants comme vous :cest vous qui serez ma consolation, et cest avec vous que je veux meréjouir ce soir, autant que peut le faire un père qui a un fils dun simauvais naturel. La Petite Glaneuse. PERSONNAGES M. DE BEAUVALMAUCELLIN, son , sa fille. MADAME DE . EMILIE, saflUc. HUBERT, de M. de Beauval La sec ne se passe dans un champ quon vient de moissonner, et sur lequel il y a encore plusieurs monceauxde gerbes. On voit dun côté le château de M. de Beauval; de lautre, des cabanes de pai/sans, et ençjéncral tout ce Cjui peut décorer un séjour champiHre. SCENE PREMIERE EMILIE, tient des deuv luains, par les anses, une euibeille pleine dépis, tille va sasseoir auprù.s dune gerbe Allons, voilà qui [) trop mal commencé. Quelle joie pour ma pauvre mère ! (lille pose sa corbelUe à terre, et regarde dedans dun air salislait.) Ce vicUX moissonneur! avec quelle bonté il ma rempli ma corbeille! Jaurais eubeau courir çà et là tout le jour, je nen aurais jamais ramassé seulement lamoitié. Que le bon Dieu len récompense ! Voici encore quelques épis àterre : quand je nen glanerais quune po


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