Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . ile ?Non. Vous ne connoiffe^ donc pas votre gouver-*neur : car cejt lui. Ce fophifine sappelloit leyoilé. Si à un premier grain j*en ajoute un fécond ,vousdtre%: ceneflpas un monceau. Mais fijenajoute un troifieme % un quatrième & ainfifuc-cejjivement j il arrivera enfin qu après un der-nier grain ajouté^ vous dire^j voilà un mon-ceau- Un grain fait donc un monceau. Ce fo-phifmefe nommoit foriu ou entafleinent, &on donnoit le nom de cornu à celui-ci.
Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . ile ?Non. Vous ne connoiffe^ donc pas votre gouver-*neur : car cejt lui. Ce fophifine sappelloit leyoilé. Si à un premier grain j*en ajoute un fécond ,vousdtre%: ceneflpas un monceau. Mais fijenajoute un troifieme % un quatrième & ainfifuc-cejjivement j il arrivera enfin qu après un der-nier grain ajouté^ vous dire^j voilà un mon-ceau- Un grain fait donc un monceau. Ce fo-phifmefe nommoit foriu ou entafleinent, &on donnoit le nom de cornu à celui-ci. Voustfvqr ce que vous riave^ pas perdu. Or, vousnave^pas perdu des cornes. Donc vous avecdes cornes. ; Vous voyez que lorfque Socrate ne fut plus,on en déraifonna davantage. Sa mort, quirendit aux fophiftes la liberté dêtre abfurde^ A m c i i h « i; M* fut répoque où les écoles fe multiplièrent plusque jamais. Un homme ramafïoit des fophif-mes, il eiis^aifbit un corps, il sarrêtoit quel-que part , il difoit: ftnjûgnc Ici > &auffirôtil avoit des difciples. C cft ainfi quon déli-roit dans toute la Grè ij6 H i $ f • i fc i. 4ç=± 5ggg=!d=a=fr CHAPITRE XIX. De Platon. e MemOifiu^ la ton defcrendoit par fon père de Co-qaonarépan-dais. & de Soloii par fa mère : mais parée du fur len- > , z1 • /f lf -îî fancc dcPla. qu on il a pas trouve cette origine allez belle.,^^ on la fait jfîls dApollon. Il naquit dans lin- tervalle de 42 5 à 4j o avant J. C. Peu detemps après, un eflaim dabeilles vint volti-ger autour de ce divin enfant, Se dépofa dumiel fur fes lèvres, ce qui fut un préfage deleloquence dont il feroit doué. On dit enco-re que Socrate racontoit avoir vu en fongeun cygne qui étoit venu fe repofer fur fonieiiij & que Platon lui ayant été préfentédans le moment quil parlait, il dit, voilà Ucigne que jai vu. Les Grecs , qui voyoientfacilement des prodiges , vouloient que toutfût extraordinaire dans un homme dont ilsadmiroien
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