Traité pratique de bactériologie . ence largement en surface. LeBacille de la coqueluche ne forme, dans cette première culture, que descolonies très petites, de moins dun dixième de millimètre, invisibles àlœil nu. Des saprophytes donnent des colonies très visibles, espacées,le milieu étant très peu nutritif pour beaucoup. On promène le fil deplatine sur la surface qui ne présente pas de colonies, et on reporte surde nouveaux tubes. Dans ces deuxièmes cultures, le microbe poussevigoureusement en donnant une traînée Ijlanche, assez épaisse. On peutalors ensemencer avec succès quelques autres mi


Traité pratique de bactériologie . ence largement en surface. LeBacille de la coqueluche ne forme, dans cette première culture, que descolonies très petites, de moins dun dixième de millimètre, invisibles àlœil nu. Des saprophytes donnent des colonies très visibles, espacées,le milieu étant très peu nutritif pour beaucoup. On promène le fil deplatine sur la surface qui ne présente pas de colonies, et on reporte surde nouveaux tubes. Dans ces deuxièmes cultures, le microbe poussevigoureusement en donnant une traînée Ijlanche, assez épaisse. On peutalors ensemencer avec succès quelques autres milieux propices. Sur gélose au sang ordinaire, la première culture est encore pluspénible, ou ne donne même rien. Lorsque le microbe est acclimaté, ilforme une culture blanche épaisse, opaque, nayant pas laspectbleuâtre et diaphane quy donne le Bacille de Pfeiffer. Lhémoglobinedu milieu nest pas modifiée, comme il arrive avec ce dernier: le Bacillede la coqueluche nest pas du tout exigeant en hé 390 BACTERIACEES. Sur gélose-ascite, le microbe ne pousserait le plus souvent pasdemblée; accoutumé à la culture, il donne une couche blanche,daspect gras et humide, assez opaque, devenant après deux ou troisjours à peu près aussi épaisse quune culture de Bacille typhiqiie surgélose ordinaire. Dans le bouillon, glycérine à 1 p. 100 et additionné de partie égalede sang ou de sérum, le microbe accoutumé végète bien, mais endonnant des formes souvent plus grandes, gonflées. Sur gélose, gélatine, bouillon ordinaires, il ne se fait aucun dévelop-pement. Ce microbe ne paraît pas avoir de propriétés pathogènes bienmarquées. Avec de fortes quantités, 2 milligrammes de culture fraîche,inoculées dans le péritoine, on obtient cependant la mort du cobaye envingt-quatre heures. Mais les microljes ne se reproduisent pas dans lesang. 11 sagit plutôt dintoxication. En injectant un peu de produit de culture dans la chambre aniérieure


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