Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ui fouhaittent apprendre les fciences, oucompofer quelque œuure digne de perpe-tuellememoiredeuroient laiiter la «lulti-tude & compai^nie des hommes, &c fe re-


Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ui fouhaittent apprendre les fciences, oucompofer quelque œuure digne de perpe-tuellememoiredeuroient laiiter la «lulti-tude & compai^nie des hommes, &c fe re-tirer aux foUtudes. Ce fut loccalion par laq\ielle les anciesGrecs appelloient PalUs Mint^n , ceft à dire folitaire, de-monftrans quau lieu où il ny a point de bruid & rumeurlà florilfent les bonnes lettres, nourrices de la tranquillitédenoz entendemens. Phiioitrate efcrit quAlexandre leSophifte habitoittouhours aux montaignes, &; quil fou-loit dire le fouuerain Dieu auoir eftably les champs & ter-res en lieu bas comme chofe moins digne, & auoir haulféles monts pour plus grande des autres. II difoit dauantageque les habitans des montagnes font les premiers à faluerle Soleil, quadil commence dapparoir fur noftreHorizon,& les derniers à labandonner quand il fe couche ^-c va enlautre hemifpherc. Les Prophètes & fainds pères demeu-roicAt la plufparcda temps aux montagnes afHn de pou- Ll ilj. ÔEVVRI5 MORALES Uoir par la commodité du filence eftre plus fermes en leurffaindes penfees & méditations. Eumene lorateur appellaHercule guide des Mufes, pour demonftrer que la peine &le trauail fontneceiTaires pour acquérir fciences : & Arifto-te interrogé où habitoient les Mufes, refpondit quellesfaifoicnt leur feiour au cœurs des perfonnes laborieufes. Arailon dequoy Theocrice à ce propos chante, On trouue auec trauad la neuuaine ^onide Laquelle fur le mont de Parnajfefe tient: Pajfer par deux fommetipottry yenirconuient JLvn les bonnes meurs donne^(if Cautre aufçcm


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