. Dictionnaire de physiologie. Physiology. lOi CERVEAU. L'étude comparative du poids de l'encéphale dans la série des vertébrés conduit à expliquer les variations de es poids par les variations d'étendue et de complexité des fon-ctions encéphaliques, et cela d'aune façon uniforme dans toute la série. La même â¢explication peut même s'étendre jusqu'aux invertébrés. Si l'on examine de prés les variations pondérales de l'encéphale dans la série, on voit qu'elles correspondeut toujours, soit à des variations dans la masse des divers appa- reils en rapport avec les centres nerveu
. Dictionnaire de physiologie. Physiology. lOi CERVEAU. L'étude comparative du poids de l'encéphale dans la série des vertébrés conduit à expliquer les variations de es poids par les variations d'étendue et de complexité des fon-ctions encéphaliques, et cela d'aune façon uniforme dans toute la série. La même â¢explication peut même s'étendre jusqu'aux invertébrés. Si l'on examine de prés les variations pondérales de l'encéphale dans la série, on voit qu'elles correspondeut toujours, soit à des variations dans la masse des divers appa- reils en rapport avec les centres nerveux supérieurs, soit dans la nature et dans le nombre de ces appareils, soit à des variations dans leur énergie fonctionnelle, soit à ces diverses causes réunies qui se groupent diiféremment suivant les classes, les ordres, les -genres, les espèces, et même suivant les individus. Pour apprécier le degré d'influence d'un appareil organique sur le poids de l'encéphale, il iuiporte de distinguer : la masse de cet appareil, la rapidité', la fréquence et l'énergie de son fonctionnement, sa com- plexité, son rang dans la hiérarchie organique. L'inlluence de la masse organique s'explique par la nécesssité d'un influx nerveux plus considérable pour animer des organes plus volumi- neux et par la nécessité d'éléments nerveux plus nom- breux pour recevoir des impressions plus nombreuses et plus variées. L'influence de la surface des oreanes sensibles est difficilement séparable de celle du volume des organes de mouvement, car surface et volume croissent en- semble d'une façon générale et les éléments sensitifs du cerveau sont associés très étroitement aux éléments moteurs. L'influence de la fréquence et de l'énergie du fonc- tionnement des appareils s'explique de la même façon ; elle est mise en relief par la comparaison des animaux à sa
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