. La Derniere Héloïse, ou Lettres de Junie Salisbury, recueillies et publiées . ors, & ces dieux du bonheurferviraient daliment aux plus vils desinfeâes !..Mon cœur fe révolte .... on ouvre laporte les cris font plus fourds A trois heures. Le chirurgien me » Préparez-vous>» à la perdre. « Voila tout ce quil a dit. Je lefixais fans pouvoir parler : il vit mon trouble :il me quitta. Beauté trop altière, qui dédaignas de fourireà nos hommages , ici doit donc finir ton règne !ici mes triftes foins vont donc fermer ta tombe !..A peine reftera-t-il quelques cendres froides decelle qui p


. La Derniere Héloïse, ou Lettres de Junie Salisbury, recueillies et publiées . ors, & ces dieux du bonheurferviraient daliment aux plus vils desinfeâes !..Mon cœur fe révolte .... on ouvre laporte les cris font plus fourds A trois heures. Le chirurgien me » Préparez-vous>» à la perdre. « Voila tout ce quil a dit. Je lefixais fans pouvoir parler : il vit mon trouble :il me quitta. Beauté trop altière, qui dédaignas de fourireà nos hommages , ici doit donc finir ton règne !ici mes triftes foins vont donc fermer ta tombe !..A peine reftera-t-il quelques cendres froides decelle qui pouvait changer lordre du monde ,bouleverfer les droits des puifTances, embrâferlunivers, ou lenchaîner à fon réligne-toi. Trente-deux minutes aprls jix heures. Lalffe emporter ton cœur par le plaifir & la i6o LA DERNIÈRE joie. La mort efl doublement trompée. JunieeH: hors de danger & jai fon portrait ; lamour,les grâces & la nature lont fait à lenvi. Tupeux arriver quand tu voudras : avec fon fils, jene te crains LETTRE H E L O I s E. i6i LETTRE XLIV. DE WOLSAINDALL A B R A K L E Y. V^UELLES vapeurs î quel bouleverfementdans ta tête ! Tu maurais payé cher ton gali-matias pathétique,sil fût parti avant de mannon-cer le dernier événement. Mais, je te fais grâceen faveur de la convalefcence de Junie , & neregrette dans ma fatisfaâion, que de navoirpu jouir & profiter de tout ce que lamour& le malheur apparent ont arraché dun cœurfi fublime. Effrayé comme un fot, tu tempreffes defaire paffer jufquà moi tes délires, au lieu desobfervations importantes pour mes vues, Se quetant de chocs précipités nont que trop , grâces à tes foins, je ne fuis pas pluséclairé que je ne létais avant de recevoir teslettres, ou tes rêves. Je le vois avec douleur : les foins que je prispour te former, furent inutiles ; je ne ferai ja-mais rien de toi. Lenlèvement de Junie a fait grand bruit M i62 LA DERNIÈRE dans Lon


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