L'orphelin et l'usurpateur : dédié `a MLe Vicomte de Chateaubriand . t aperçu que des soldats deBelesme le suivaient de fort près. Ces soldats,malgré leur attention à épier le chevalier, neparent cependant pas voir de quelle manièreil ouvrait Tentrée du souterrain ; ils passè-rent le reste de la nuit à en chercher le se-cret, et ne le découvrirent que le matin;alors, pressés de recueillir seuls le profit et lagloire de leur découverte, ils ne voulurentpas se donner le temps d\ippelcr leurs cama-rades, et tentèrent sans eux, et sur-le-champ,Taventurc où ils succombèrent. Voilà ce quiétait arriv


L'orphelin et l'usurpateur : dédié `a MLe Vicomte de Chateaubriand . t aperçu que des soldats deBelesme le suivaient de fort près. Ces soldats,malgré leur attention à épier le chevalier, neparent cependant pas voir de quelle manièreil ouvrait Tentrée du souterrain ; ils passè-rent le reste de la nuit à en chercher le se-cret, et ne le découvrirent que le matin;alors, pressés de recueillir seuls le profit et lagloire de leur découverte, ils ne voulurentpas se donner le temps d\ippelcr leurs cama-rades, et tentèrent sans eux, et sur-le-champ,Taventurc où ils succombèrent. Voilà ce quiétait arrivé et ce que conjectura le chevalier — 23S — au hriUaJit fermail^ il soupira à la pensée dece fatal événement, qui le livrait sans asile àla merci de ses persécuteurs, et qui le privaitde Tun des deux êtres restés fidèles à son in-fortune. De là, il alla prendre son cheval queson écuyer harnacha ; ayant sauté lestementpour son âge, sur ce courageux destrier, lechevalier, accompagné de Judicaël et deGuy, savança dans la forê s* Donne de l*intré|)uUt<; aux plus timides , de la force aux plus faibles ,el fail passer dans leurs amcs le feu hé-roïque (juc lancent ses regards. ( Le Cte L. P. DE Skgur. ) I 24l PEINE les trois voyageurs marchaient-ilsdepuis un cjfuart d^heure qu^un bruyant cli-quetis diurnes , des hennissemens de che-vaux, des cris de joie et de douleur, vinrenttout-à-coup frapper leurs oreilles. Ils se di-rigent avec prudence versTendroit d^où pro-viennent tous ces sons, et ils aperçoiventbientôt, d^un coté la bannière de Talvas, deTautre, celle du vicomte de Beainuoni, ral^I. 16 24^ — liant lin Assez bon nombre dliommes d^ir-mes qui se livrent un rude combat. A ce spec-tacle , Judicaël, emporté par un sentimentplus rapide que la réflexion, a tiré son glaiveet s^est précipité dans la mêlée; en un clind^oeil, son tuteur et Guy , que son exemplea entraînés, se trouvent avecle jouvencel prèsdu vicomte d


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