. Académiciens d'autrefois. ifférentes reprises, il refuse deremplir son devoir pour des raisons damour-propre : il craintquon ne lui tende un piège et quon napprouve précisémentce quil aura blâmé*. Il lui arrive même de promettre à LaChapelle embarrassé daller voir des tableaux et de lui man-quer de parole, « ce qui fit de la peine à M. de La Chapellequi ne put sempêcher de lui marquer son ressentiment », ment par nos registres. » Ces dernières phrases paraîtront moins obscures si lon serappelle quau xvm siècle la dignité de premier peintre conférait ipso facto celle dedirecteur de lAcadémie
. Académiciens d'autrefois. ifférentes reprises, il refuse deremplir son devoir pour des raisons damour-propre : il craintquon ne lui tende un piège et quon napprouve précisémentce quil aura blâmé*. Il lui arrive même de promettre à LaChapelle embarrassé daller voir des tableaux et de lui man-quer de parole, « ce qui fit de la peine à M. de La Chapellequi ne put sempêcher de lui marquer son ressentiment », ment par nos registres. » Ces dernières phrases paraîtront moins obscures si lon serappelle quau xvm siècle la dignité de premier peintre conférait ipso facto celle dedirecteur de lAcadémie et que les contemporains de Hulst étaient scandalisés de voirque Le Brun, premier peintre du roi, avait dû attendre plus de vingt ans (ou mieux :plus de dix-neuf ans) son élection en qualité de directeur. i. Ces fragments ont été publiés dans les Mémoires sur la vie et les ouvrages desmembres de lAcadémie, t. I, p. 49-72. 2. Mémoires sur la , t. I, p. 55. 3. Ibid., p. 60. 4. Ibid., p.
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