Oeuvres . s cœurs notre art dirpenfeOu les plaifîrs ou lefpé ne vous garantilTons rien :Mais lefpoir eft toujours un difons, &c. UA^e finit par un branle que Silvla con^duit j en emmenant les Aêîcursm Un traitant veut-il quon lui difeSil doit fe promettre un gros gainDans une certaine entreprife îNous le lifons dans la main. Une fille demande-telleSi lamant quelle aime le mieuxLui doit être long-temps fi jele îNous le lifons dans Tes yeux. Mais un époux veut-il apprendreSil doit craindre certain affrontQue dans lhymen on peut attendre ?Nous le lifons fur fon front. Au tuteu


Oeuvres . s cœurs notre art dirpenfeOu les plaifîrs ou lefpé ne vous garantilTons rien :Mais lefpoir eft toujours un difons, &c. UA^e finit par un branle que Silvla con^duit j en emmenant les Aêîcursm Un traitant veut-il quon lui difeSil doit fe promettre un gros gainDans une certaine entreprife îNous le lifons dans la main. Une fille demande-telleSi lamant quelle aime le mieuxLui doit être long-temps fi jele îNous le lifons dans Tes yeux. Mais un époux veut-il apprendreSil doit craindre certain affrontQue dans lhymen on peut attendre ?Nous le lifons fur fon front. Au tuteur habile en affaireNous prédifons que lorplielinNhéritera pas de fon père :Nous le lifons dans fa main, Lifette veut quon lui préfageCe quelle choifira des deux. Ou du cloître ou du mariage :Nous le lifons dans fes yeux. Oiv 5o4 LAMANTE DIFFICILE Nous difons au fexagénaireQue des enfansqui lui viendrontil rende grâces à leur mère :Nous le lifons fur fon front. Fin du îroijïéme AHc*. i COMEDIE. 50/ s iwr- toc x^s *Sf «Jjf TcxjT taP tt^5 <5^j co d^ c^ o^ co e^ c^ ACTE IV. SCENE PREMIERE. LELIO, M Onfieur, voilà un billet quon machargé de vous rendre. L E L I O. Voyons. Il lit le billet. Japprens tout à lheure que Chrifantsvient dclTuyer une banqueroute qui leruine de fond en comble. Il pourroitbien profiter du tems quon lignore en-core, pour vous donner Siivia. Il eft bonque vous en foyez averti , afin quencroyant époufer une fille riche, vousnalliez pas vous charger mal à proposdune famille ruinée. Comptez que cetavis eft fur, & quil part de la per-fonne la plus attachée à vos intérêts. Que je fuis défolé de cette aventure !quel coup pour Silyia î Faut-il donc que O V ?^o6 LAMANTE DIFFICILE,le mérite & la vertu foitnt toujours mal-traités de la fortune! Mais voici unebelle occalîun de lui prouver mon at-tachement. Peut-être mon amour ne luia-til pas paru jufques ici tout à fait défin-téreiTé. Ses rich^iTes pouv


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