. Picpus pendant la Commune . uinous remplacent au pied du saint tabernacle. Je me suis orienté,et, comme Daniel se tournait vers Jérusalem., je me tourne vers lessanctuaires de la maison-mère, et jadore avec les membres de lafamille qui y sont encore — hélas! aussi dans la captivité. « Pardon, mon Père, de tout ce verbiage; je suis si heureux dementretenir avec vous ! Un petit mot de votre part me ferait bienplaisir; je crois la chose possible, en mécrivant par lintermé-diaire de ma sœur, qui vient me voir deux fois la semaine. Elle aun correspondant à Saint-Denis, pour écrire en province. Me


. Picpus pendant la Commune . uinous remplacent au pied du saint tabernacle. Je me suis orienté,et, comme Daniel se tournait vers Jérusalem., je me tourne vers lessanctuaires de la maison-mère, et jadore avec les membres de lafamille qui y sont encore — hélas! aussi dans la captivité. « Pardon, mon Père, de tout ce verbiage; je suis si heureux dementretenir avec vous ! Un petit mot de votre part me ferait bienplaisir; je crois la chose possible, en mécrivant par lintermé-diaire de ma sœur, qui vient me voir deux fois la semaine. Elle aun correspondant à Saint-Denis, pour écrire en province. Mettezdonc ma lettre sous double enveloppe à ladresse de « Vous pourrez écrire aux autres Pères par le même moyen :mais ces lettres seraient vues par ladministration; tandis que lesmiennes pourront mêtre remises par ma sœur; je ne pourraicependant en donner connaissance à personne. Je voudrais j)0u-voir, mon Père, vous donner des nouvelles de tous les prisonniersde Mazas; je sais seulement quils PRISON DE MAZAS : La & division et linfirmerie. - 97 - « Bénissez-nous tous, bien-aimé Père; veuillez présenter mesrespectueuses salutations aux membres de la famille qui sont avecvous, et vous souvenir au saint sacrifice de celui qui est avec unprofond respect et une vive afiection, « Votre très humble » Pendant que les otages au secret étaient laissés à toute la tris-tesse de leurs réflexions, à toutes les angoisses dune situationqui faisait tout craindre, mais que leur piété, leur confiance enDieu leur permettait de supporter, au dehors les événements sui-vaient leur marche tragique. Autour de Paris, larmée française, àpeine reconstituée, faisait contre des Français le siège de la capi-tale, que les Prussiens navaient pas prise, et quils devaient con-quérir pied à pied. Au dedans, les communards inquiets, divisés,sentant bien que leur règne serait de courte durée, devenaientchaque jour plus mécontents, plus irascibles. Ne v


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