Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . fin de la narrationde l urs faiAs: & aulTi au comraire lamort des mefchans de reproches & iniures qui leur fontdeuës, ilneftpasraifonnable que no
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . fin de la narrationde l urs faiAs: & aulTi au comraire lamort des mefchans de reproches & iniures qui leur fontdeuës, ilneftpasraifonnable que nous laiffions aller lamefchanceté &trahifon de Pau(anias,fans la condamner 8cl)lafmer:Car qui eft celuy qui ne f efmerueillaft de fa folie?Veu quaprès auoirfaid tant de bons fcruices à la Grèce,après auoir gaigné la iournee dePlatees,& après auoir exé-cuté tant dautres belles & grandes chofcs : non feulementil ne fçeut garder fon auâ:orité,mais par trop aimer & defi-rer les richeifes & délices Perfiênes,il diffama toute la gloi-re quil auoit auparauantacquife: pourcequefen orgueil-lilfanten fa profperité , ilcommença à dédaigner & haïrla fimplicité du viure Laconic, & à vouloir enfuiure la fu-perHuité& les délices Perfiennes. Là où feftoit celuy quimoins deuoir imiter les mœurs & façons de faire des Bar-bâres,conune celuy qui nauoit point ouy dire à TEmpe- ^reur Ncrofur Tes pre-miers ans,dcbônaire& accord. TibcriusCcfau dacômance-mcnt doux3c humain. OEVVRES MORALESaîns aiioit luy mefine efprouué par effed:, combien plusefloic compofée à la vertu la difcipline & manière de viureque lon gardoic en Ton pais, que celle dont vfoient lesBarbares; &par fa feule mefchanceté fut non feulementpuny,ainfî comme il auoit mérité, mais aulTi fut caufe queles Citoiés perdirent la feigneurie & principauté de la mer. Quil ne fdut trop légèrement condamner vneleuneffe licencteuje, Chap. Si. Es actions & deportemens dvne ieunelTcfe refente
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