Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . Fie. r>oo. — louis x le hutinRoi de France de 1314 à i3iG. LA SENECHAUSSEE DE LYON 483 Les nobles seraient jugés par leurs pairs ; on ne devait passaisir leurs biens quand ils offraient caution suffisante ; les offi-ciers royaux navaient aucun droit dans les justices seigneu-riales ; mais à ces privilèges, équivalant en somme à ceux dont labourgeoisie était dotée, se ^0&>, joignaient dautres réfor-mes dintérêt tout à fait géné-ral : personne ne devait êtrejugé hors de la châlelleniedont
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . Fie. r>oo. — louis x le hutinRoi de France de 1314 à i3iG. LA SENECHAUSSEE DE LYON 483 Les nobles seraient jugés par leurs pairs ; on ne devait passaisir leurs biens quand ils offraient caution suffisante ; les offi-ciers royaux navaient aucun droit dans les justices seigneu-riales ; mais à ces privilèges, équivalant en somme à ceux dont labourgeoisie était dotée, se ^0&>, joignaient dautres réfor-mes dintérêt tout à fait géné-ral : personne ne devait êtrejugé hors de la châlelleniedont il dépendait ; un maxi-mum damende était fixépour les nobles et les non-nobles ; les officiers royaux,en tant que personnes pri-vées seraient justiciables destribunaux de la châtellenie Fig. 5oi. — sceau de jean Ier, dont ils dépendaient ; la mon- Cc s,cea> fPPedu * acte de .3o7, mais exécute a la fin du xm1- siècle, montre la naie royale serait rétablie àsa valeur du temps de saintLouis ; les monnaies seigneu-. riales et étrangères seraient principale modification apportée au cos-tume militaire. Elle consiste en ce que leheaume* qui, une trentaine dannées aupa-ravant, était encore plat, est devenu conique,forme plus commode, plus élégante et pluscapable de résister aux coups qui glissaientsur ces casques. Il est de plus surmontédun cimier. Une cassure de lexemplairereproduit ici la lait disparaître, maiscomme il se répétait sur la tête du cheval,on voit que cétait un dauphin. Ce genrede cimier est assez rare en France à cetteépoque; les Dauphins de Viennois le por-taient de même. tolérées, et la poursuite de lafausse monnaie, même decelle du roi, devait apparte-nir au seigneur dans la juri-diction duquel elle aurait été saisie. On ne peut nier que toutesces réformes ne fussent parfaitement justifiées et conformes àlintérêt général. Au milieu de tous ces conflits, le comte de Forez se tenait dansune prudente réserv
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