Revue de l'art chrétien . trouvait surlalignement de celle de léglise actuelle,maiselle était beaucoup plus étendue que peut voir fig. 2, en bas, en A B, où com-mencent les colonnes antiques, se prolon-geant au delà de B. Voir aussi le petit planfig. 3, plus bas. Jusquaux temps récents on avu dans ces puissantes colonnes, qui presquetoutes existent encore,les débris dun templede la période classique. Mais actuellementon y reconnaît les restes dune bâtisse ducommencement de la décadence, apparte- nant aux premiers temps des empereurschrétiens. Déjà linégalité de leurs bases etdes fû
Revue de l'art chrétien . trouvait surlalignement de celle de léglise actuelle,maiselle était beaucoup plus étendue que peut voir fig. 2, en bas, en A B, où com-mencent les colonnes antiques, se prolon-geant au delà de B. Voir aussi le petit planfig. 3, plus bas. Jusquaux temps récents on avu dans ces puissantes colonnes, qui presquetoutes existent encore,les débris dun templede la période classique. Mais actuellementon y reconnaît les restes dune bâtisse ducommencement de la décadence, apparte- nant aux premiers temps des empereurschrétiens. Déjà linégalité de leurs bases etdes fûts, de même que celle des chapiteaux,ensuite la variété dans les entrecolonne-ments, dénotent une construction érigéehâtivement, avec économie, comme Romeen offre plusieurs au IV siècle. Des recherches faites dans les parties au-dessus des chapiteaux amenèrent dautresconstatations dans le même sens. Au coursdes travaux récents on a mis à nu les arcscachés dans le mur, qui portaient dune co-. Fig. 2. — Plan de in Cosmedin au XU siècle, de G. B. Giovenale. lonne à lautre, et on y trouva à lintrados debeaux restes dun remarquable décor enstuc. Ce sont des rinceaux très librementtraités sortant de corbeilles placées à lapartie inférieure de larc. On y trouve encoredans le dessin un certain jet classique, maisdans les détails lexécution laisse beaucoupà désirer. On voit que cest la tradition qui,précisément dans ce genre de décor, devaitrégner encore longtemps dans la pratiquedes ateliers. Des ornements en stuc dumême eoût ont été découverts récemmentencore dans ce que lon a nommé la Plato- nia, près de léglise San-Sebastiano hors-des-murs. On est généralement daccord pour datercette dernière du IV siècle. Les stucs in Cosmedin ne peuvent égale-ment appartenir quà lépoque des premiersempereurs chrétiens. Cest un délicieuxéchantillon de lart plastique décoratif dontnous nous sommes enrichis à
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