. Bruges. Monumental et pittoresque. Frontispice et dessins de Armand Heins, Ed. Duyck etc. uoi, il Ilit en-voye a Paris ou il deineuraprisonnier; la Flandrc etaitconfisqiiee et annexee audomaine de la couronne. Lannee suivante, au moisde mai, Philippe le Bel, ac-compagnede la reine Jeannede Navarre, vint visiter sesnouvelles possessions. Sonentree a Bruges eut un eclatextraordinaire. Les facadesdes maisons, le long desrues (juc le cortege royaldevait parcourir, etaientgar-nies de splendides tapisse-ries. Les l)ourgeois portaientde magnifiques femmes avaient de si JEUNE FILLE BO


. Bruges. Monumental et pittoresque. Frontispice et dessins de Armand Heins, Ed. Duyck etc. uoi, il Ilit en-voye a Paris ou il deineuraprisonnier; la Flandrc etaitconfisqiiee et annexee audomaine de la couronne. Lannee suivante, au moisde mai, Philippe le Bel, ac-compagnede la reine Jeannede Navarre, vint visiter sesnouvelles possessions. Sonentree a Bruges eut un eclatextraordinaire. Les facadesdes maisons, le long desrues (juc le cortege royaldevait parcourir, etaientgar-nies de splendides tapisse-ries. Les l)ourgeois portaientde magnifiques femmes avaient de si JEUNE FILLE BOURGEOISE EN COSTUME DE CfiRfiMONlE. richcS toilcttCS qUC la rciUB Jeanne ne put seinpecher de s^ecrier avec depit, quand elle les vit :« Je me croyais seule reine ici et jen vois six cents autour de moi! » GependanI, les officicrs du Roi traitaient les Brugeois « comme si lesFlamands eussent cle des Frangais ». Le gouverneur, messire Jacques deChatillon, les accahlait dinipots. Des gens qui avaient de si beaux habitsdevaient, croyait-il, pouvoir beaucoup payer. On ota aux riches les. BRUGES SOUS LES DERNIERS COMTES DE FLANDRE 45 elections nuiiiiii[>ales el le nianieiiieul des affaires. On niit iiii droit (run(jiiart sur le salaire (|U()li(lieii de lOiivrier, dii pauvre. Le petit peiiple,pressure et foule, ne tarda pas a sagiter, a j)arler bas et a sassemblervers la tombee du jour. Mauvais symptomes. Deux partis divisaieut alors la Flandre. Le premier se composait tiespartisans de la France. II se recrutait parnii la noblesse et la hautebourgeoisie. Getaient les gens du Lys, les Leliaerts. Le second, plusdemocratique, reunissait les honnnes des metiers, surtout les tisserandset les foulons. (Tetaient les patriotes, les Klauwaerts, les gens do la griffedu Lion. Un jour, trente ch(?fs des corporations brugeoises vinrent se plaindrean gouverneur de ce (jiie ses delegues ne payaient pas l(s travaux quilscommandaient jiour le comptu du Roi. Le grand seigneur, habitue anavoir a


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