. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. ÃTHOLOGIE ET COMPORTEMENT DE DIVERSES ENDOPHYTKS 311 sadique normale et se trouve directement au contact de Tépi- derme normal mince. Progressant en dévorant le tissu mou, la larve est ainsi nécessairement conduite jusqu'à cet épidémie mince, peu résistant, que ses mandi])nles font facilement sauter. J'ai examiné plusieurs centaines de galles, pratiquant des sec- tions dans tous les sens, et j'ai toujours trouvé la larve suivant rigoureusement le tissu vert à partir du moment où elle quitte la cham


. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. ÃTHOLOGIE ET COMPORTEMENT DE DIVERSES ENDOPHYTKS 311 sadique normale et se trouve directement au contact de Tépi- derme normal mince. Progressant en dévorant le tissu mou, la larve est ainsi nécessairement conduite jusqu'à cet épidémie mince, peu résistant, que ses mandi])nles font facilement sauter. J'ai examiné plusieurs centaines de galles, pratiquant des sec- tions dans tous les sens, et j'ai toujours trouvé la larve suivant rigoureusement le tissu vert à partir du moment où elle quitte la chambre larvaire; jamais elle ne pénètre dans le tissu compact. Le moment où la larve, partie de l'extrémité proximale, arrive à l'extrémité distale ne seni])le pas a])solument tîxe. L'hyperplasie végé- tale, en eliet, varie dans des propor- tions assez importantes d'une cécidie à l'autre, de sorte que les diverses larves n'ont pas à parcourir des che- mins égaux, ni à dévorer des quanti- tés comparables de substance. La per- foration de l'orifice ne correspond donc ])as, et ne saurait le faire, h un âge déterminé de la galle ou de la larve. Les diliérences entre les galles peuvent être telles que l'écart entre les perfo- rations tardives et précoces soit de deux à trois semaines; je l'ai cons- taté sur les galles développées aux dépens de la même feuille et corres- pondant, suivant toute vraisemblance, à la ponte d'une seule et même Pon- tania. Dans tous les cas, et d'une manière générale, lorsque la larve arrive au contact de l'épiderme, elle est encore minuscule (3 à o millimètres de long) et n'atteindra sa matu- rité que plusieurs semaines après. Loin de sortir de la galle, une fois l'orifice perforé, comme l'avancent Heim et Loiselle, et d'en faire un simple domicile diurne, la larve y demeure et continue à s'en nourrir. De cela, j'ai acquis la


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