. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. MORCELLEMENT DU THALLE CHEZ LES SIPHONALES 215 Je n'ai point vu, dans cette sorte de tore délimité par les couches les plus externes du bourrelet (fig. 18, IV et V), d'amas de substances gélifiées comme il s'en trouvait chez Bryopm. Cet espace paraissait vide, si bien que l'on eût pu croire, au premier abord, à un simple décollement des lamelles de la. Fig. 19. — Derbesia tenuissima. — Fractionnement du thalle : b, insertions du houirelet gélifié. membrane. Mais ce n'est là probablement qu'une apparence, due à la longue conservation en herbier de l


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. MORCELLEMENT DU THALLE CHEZ LES SIPHONALES 215 Je n'ai point vu, dans cette sorte de tore délimité par les couches les plus externes du bourrelet (fig. 18, IV et V), d'amas de substances gélifiées comme il s'en trouvait chez Bryopm. Cet espace paraissait vide, si bien que l'on eût pu croire, au premier abord, à un simple décollement des lamelles de la. Fig. 19. — Derbesia tenuissima. — Fractionnement du thalle : b, insertions du houirelet gélifié. membrane. Mais ce n'est là probablement qu'une apparence, due à la longue conservation en herbier de l'échantillon exa- miné, qui a pu dessécher et rendre inobservables les substances, d'abord fluides, qui remplissaient cette cavité. L'intervention d'une gélification me parait suffisamment prouvée par la dis- parition ultérieurement complète des lamelles du bourrelet. Dans tous les cas examinés, l'intégrité des couches les plus externes de la membrane avait toujours été respectée. Je n'ai jamais pu. quelque soin que j'aie apporté à l'observation, mettre en évidence la moindre solution de continuité dans la couche cuticulaire à ce niveau. Mais on peut aisément croire, à première vue, surtout si l'on opère avec de faibles grossisse- ments, que l'on se trouve en présence de tels phénomènes. On aperçoit dans la zone cuticulaire (fig. 18, V et VI) deux lignes grossièrement parallèles mais plus ou moins irrégulièrement découpées, qui simulent nettement les traces que laisserait une pareille rupture après écartement des points qui étaient d'abord en contact. Une étude plus approfondie m'a toujours montré qu'il fallait voir là les traces Internes du tore de géli- fication, qui peuvent, dans certains cas, se rapprocher telle- ment des couches superficielles que l'on serait tenté, tout d'abord, de les voir sur la couche cuticulaire elle-même, et non au-dessous d'elle, comme elles le sont en réalité.. Please note that these images


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