Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . Que le paysagiste soit naïf, spon-tané, impressionnable !» Cette conception fut difficile à se généraliser. Les paysagistesallemands restèrent longtemps les «metteurs en scène» de la lorsque Cotman, Cox, et surtout Constable, peignirent lAngleterre,Rousseau, Diaz, Dupré, Corot et Daubigny, la France, linterpréta-tion poétique des beautés intimes de la nature simple finit par se frayerun chemin, suivi par le succès. A lépoque où Ladislas de Paâl fitson apparition, la condition dominante, cétait lexpression sincère du so


Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . Que le paysagiste soit naïf, spon-tané, impressionnable !» Cette conception fut difficile à se généraliser. Les paysagistesallemands restèrent longtemps les «metteurs en scène» de la lorsque Cotman, Cox, et surtout Constable, peignirent lAngleterre,Rousseau, Diaz, Dupré, Corot et Daubigny, la France, linterpréta-tion poétique des beautés intimes de la nature simple finit par se frayerun chemin, suivi par le succès. A lépoque où Ladislas de Paâl fitson apparition, la condition dominante, cétait lexpression sincère du son IMAGINATION. 53 sentiment, de létal dâme, linterprétation des phénomènes simples dela nature. Ce son1 ses facultés sensitives aussi qui inspirèrent a Ladislasdo Paâl sos images do fantaisie. Los images do fantaisie do sa jeunesse furent créées par les coinsdo nature idylliques, radieux, baignés de soleil. Dans ses voyages détu-des à Rarnsau, à Odvos, au nord de la Hongrie, il ne cherche que lescoins paisibles do la 11. ROUTE DE PARIS DANS LA FORÊT DE FONTAINEBLEAU. (ESQUISSE.) Nous rencontrons donc dans ses cartons la reproduction minu-tieuse de contrées boisées et montagneuses et dans ses peintures de celleépoque, les beaut és de coteaux a langui s, paisibles, couvert s de images de fantaisie ont pour base la conception de la natureregardée à travers les lunettes de lécole. A1 hisseldorf pourtant ses images de fantaisie deviennentplusvariées ;elles perdent avant tout de leur uniformité statique ; elles gagnent uncertain ton d une gravité particulière, deviennent plus vivantes, plusdramatiques, à mesure que ses sentiments se manifestent, senrichissent,se rendent plus mobiles. L expansion du sentiment devient de plus en 5r4 SON IMAGINATION. plus forte. A Paris, il se rafraîchit; au début il sera plus enjoué, pluscoloré, quoique ses sentiments gagnent en profondeur et quil suiveavec attention les effets dy


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