Mémoires et observations de chimiePour servir de suite aux Elémens de chimie, publiés en l782, par l'auteur . une force fingulière par lacide vitrioli-que même affaibli, tandis que le bifmuth ,le mercure, le plomb 8c le cuivre , fur lef-quels cet acide na daclion que lorquil elltrès-concentré 8c très-chaud, ne font éprouveraucune altération au tartre vitriolé. Cette analogie entre laélion comparée delacide vitriolique fur les dinerens métaux, Sela manière dont ces derniers altèrent le tartrevitriolé, nétonnera pas les chimiffes qui fa ventaujourdhui, que dans la diiToIution des fubf-tances mét
Mémoires et observations de chimiePour servir de suite aux Elémens de chimie, publiés en l782, par l'auteur . une force fingulière par lacide vitrioli-que même affaibli, tandis que le bifmuth ,le mercure, le plomb 8c le cuivre , fur lef-quels cet acide na daclion que lorquil elltrès-concentré 8c très-chaud, ne font éprouveraucune altération au tartre vitriolé. Cette analogie entre laélion comparée delacide vitriolique fur les dinerens métaux, Sela manière dont ces derniers altèrent le tartrevitriolé, nétonnera pas les chimiffes qui fa ventaujourdhui, que dans la diiToIution des fubf-tances métalliques par les acides, ces fels fontplus ou moins décompofés ; (Si que lair purqui fait un de leurs principes, sen féparepour sunir aux métaux, & pour les calciner :ceff ainfi que, pour ceux qui pofsèdent len-femble de cette belle fcience, les principaux Kiv a64 M é M o I B E s phénomènes de la chimie, tels que la corn-buflion, la calcinaiion, la diiïblution, la préci-pitation, Sec, ont des rapports dircds les unsavec les autres, & paroiflfent obéir aux mê-mes DE Chimie. 2<5r RECHERCHES Sur la nature des principaux réacUfsù fur tufage quo/i peut en faire danslanalyfe des eaux minérales (*), V^ u o IQ u E lexpérience ait averti depuisîong-tems les médepns, que lanalyfe la plusexade des eaux minérales ne fuffit pas pouren connoître entièrement les propriétés, il eHcependant démontré quelle peut jetter ungrand jour fur leurs vertus &; fur leur admi-nillration. Sil nefl pas permis au chimiile deprononcer définitivement fur les vertus deseaux, daprès les principes qui! y découvre,on ne fauroit au moins lui conteiler le droitde foupçonner leurs propriétés à laide desconnoifTances quil acquiert fur leur compofi-tion. Refufer cet avantage aux rechercheschimiques dont lutilité a été reconnue depuisque la médecine fuit les loix de la faine phy-fique, ce feroit ébranler les fondemens de la (*) Ce mémoire a été lu à la
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