. Les images des dievx des anciens : contenans les idoles, covstvmes, ceremonies, & autres choses appartenans à la religion des payens . rt admira-ble. Et quanti la diuerfité des couleurs- qu elle réd,cela fe fait toufiours à couuert,& en lieu ombrageuxtellement que par cela on peut cognoiftre cefte va-riété de couleurs neftre en lIris : ains que cela vientde la reuerberation des murailles, ouleffay de lIrisfefahv Mais affinde nenousefgarerdenoftrepropos, retournons à Iunon, & paracheuons le deffaiflquen fait Capelle. Sa face eft toufiours refplédiffante,& ne reflemble, aucunemët à fonfrere,fi
. Les images des dievx des anciens : contenans les idoles, covstvmes, ceremonies, & autres choses appartenans à la religion des payens . rt admira-ble. Et quanti la diuerfité des couleurs- qu elle réd,cela fe fait toufiours à couuert,& en lieu ombrageuxtellement que par cela on peut cognoiftre cefte va-riété de couleurs neftre en lIris : ains que cela vientde la reuerberation des murailles, ouleffay de lIrisfefahv Mais affinde nenousefgarerdenoftrepropos, retournons à Iunon, & paracheuons le deffaiflquen fait Capelle. Sa face eft toufiours refplédiffante,& ne reflemble, aucunemët à fonfrere,finon quieft toufiours alaigre,& ne fe trouble Iu-non fe change en fon vifage,& monftre aucunesfoisla face nubileufe. La robe en après qui eft deflbubSjfemble eftre de verre claire & luyfante:mais le man-teau de deffus,eft obfcur & tenebreux,toutesfois eiiforte queftant frappé de quelquelumiere il relplendit, & vne bande de couleurs diuerfes luy ceint leigenoux,laquelle reluyt quelquesfois auec grâce admirable,& quelquesfois aufsi la variété des couleur* sa DES D I E V , appetiffe, & tellement diminue, que plus, nappa-oitLes fouliers font de couleur obfcure, & ont lesemelles fi noires > qu elles reprefentent les ténè la nuidjcombie quHefiode les faint eftre dorées,omme font aufsi les autres Poètes. Celle Deefleient en outre en la main dextre le foudre, & vn re-Dnnant tabour en la feneftre. Cefte image dénote fi Ee 2 >8 LES IMAGES apertement les qualitez-delair,. & ce qui vient deluy, quil neft befoing den dire autre chofe. Ceuxqui ont touché les chofes naturelles,ont dit que lu-non fignifioit lair, qui eft entre le ciel & la mer : &que pour cette caufè onafaint Iupiter lauoir liéeauec des chaines dor, & foufmifè foubs le fardeaupefant denclumes de fer, voulans par cela monftrerlair eftre le plus conioint & voiiîn du feu celefte,en-tendu par Iupiter,eftmeflé à deux elemës inférieurs,affauoir à la mer & à la terre,qui font
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