La Chartreuse de Pavie . usicien qui se trouve en bas du côté gauche, onretrouve, à peine modifiés, les types de beauté que lesécoles de lItalie centrale ont fixés, Macrino se révèlemieux dans les Saints Hugues et Anselme, dune belle pre-stance dans leur froc de chartreux, et mieux encore dansla richesse et la surabondance des ornements épiscopaux. Au dessus, le faîte représente la Résurrection. Le Christau galbe sculptural, sur un fond rocheux, lève vers leciel un regard languissant. A ses côtés se tiennent undes gardes et un ange, le premier, lourdeau et de formesvulgaires, grossièrement vau


La Chartreuse de Pavie . usicien qui se trouve en bas du côté gauche, onretrouve, à peine modifiés, les types de beauté que lesécoles de lItalie centrale ont fixés, Macrino se révèlemieux dans les Saints Hugues et Anselme, dune belle pre-stance dans leur froc de chartreux, et mieux encore dansla richesse et la surabondance des ornements épiscopaux. Au dessus, le faîte représente la Résurrection. Le Christau galbe sculptural, sur un fond rocheux, lève vers leciel un regard languissant. A ses côtés se tiennent undes gardes et un ange, le premier, lourdeau et de formesvulgaires, grossièrement vautré dans son pesant sommeil,le second, mince et charmant avec sa blonde chevelureet son air recueilli et inspiré qui le fait ressembler à unepieuse création de Fiorenzo di Lorenzo ou du Pinturicchio. Actuellement, deux planches de Bergognone, représen-tant les quatre Evangélistes, ont été placées des deuxcôtés de la Résurrection. Le tout orne lautel de la se-conde chapelle à gauche. Table 38. LA NOUVELLE SACRISTIE. Elle fut construite au XV0 siècle, et munie devôutes da-rête masquées selon la sobre ordonnance du XVIe siècle,par des pilastres à entablements et à lunettes. Un tableaudAndrea Solario trône sur lautel, mais cest lart riche etpompeux du XVIIe siècle qui domine dans la vaste en-ceinte. Trois scènes de la vie du Christ, des Anges etdes Saints, par Pietro Sorri, siennois, décorent sa voûteet ses lunettes (1600); les superbes armoiries dont elle estlambrissée, furent sculptées par Virgilio de Conti et parGiovanni Favorino (1615); Giuseppe Rusnati orna lautelaux colonnes en marbre vert de Varallo, aux basementset aux chapiteaux en bronze, dun devant en marbresculpté représentant la Naissance de la Vierge (1696); desdécorations en mosaïque dues à lart patient des Sacchi,lentourent. A tout cela sajoutent des toiles de Sorri (LaFlagellation), de Camillo Procaccini ( Jérôme dans ledésert et la Vierge entre deux Saints), d


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