. La biologie des plantes ... Plant ecology. io8 BIOLOGIE . DES PLANTES. sont excessivement fragiles, excessivement sensibles. Hors de leur milieu naturel, ils meurent rapidement, sans qu'on ait pu savoir jusqu'a present pourquoi. Cette fois-ci nous avons p^cli^ tout prfes de la surface et, dans le flacon qui contient I'eau troubl^e par les organismes, on voit dijk k I'oeil nu nager des corpuscules verts qui ne sont pas comme les autres, entrain^s au fond en une masse' plus ou moins g^lati- neuse. Cast le Botryococcus Braunii dont jai ^lucid^ en 1896 la singuli^re biologic {pLanche J^III'^ ^t
. La biologie des plantes ... Plant ecology. io8 BIOLOGIE . DES PLANTES. sont excessivement fragiles, excessivement sensibles. Hors de leur milieu naturel, ils meurent rapidement, sans qu'on ait pu savoir jusqu'a present pourquoi. Cette fois-ci nous avons p^cli^ tout prfes de la surface et, dans le flacon qui contient I'eau troubl^e par les organismes, on voit dijk k I'oeil nu nager des corpuscules verts qui ne sont pas comme les autres, entrain^s au fond en une masse' plus ou moins g^lati- neuse. Cast le Botryococcus Braunii dont jai ^lucid^ en 1896 la singuli^re biologic {pLanche J^III'^ ^t fig. ^jf). Les cellules en c6ne assez obtus sont groupees en giteaux irr^gulierement bosse- l^s, comme fichees dans une p4te g^latineuse ; tout autour des gS-teaux, eux-mSmes irr^- gulierement disposes autour d'un centre organique, il y a une v^sicule g^latineuse peu consistante. C'est k I'int^rieur de cette v^sicule et tout autour des cellules que le Botryococcuj secrete une huile abondante, qui lui sert de flotteur; ceci fait que, invariablement, I'algue qui serait assez lourde par elle- mime et dont les at- teignent parfois jusqu'^ 1-2 mm. de diam^tre, submerg^e peir le mouvement de I'eau, revient subitement k la surface comme une bou^e insubmersible. Je ne connais d'ailleurs que cette setde esp^ce qui fasse ainsi. C'est une algue tr^s r^pandue et trfes variable- En liiver, par les belles journ^es ensoleill^es, elle colore son kuile en rouge, comme le fait sur la neige le Chlamydomoncu nivalis, Mais ici, I'huile excessivement abondante n'est pas une reserve, eUe est une s^cr^tion extraceUulaire qui allege la plante et que la moindre pression, sous le microscope, fait d^border en grosses gouttes confluentes. Qjiel est maintenant cet organisme dont les cellules en boudin sont attach^es les unes aux autres comme les articles d'un saucis- Mta Fig. 55. — Deux algues pdlagiques du lac de Geneve. A gauche, I'Area- baena circinalis, espece dc Nosto- cacde, k droite, I'Osc
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