. Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique . se montrent successivement de la base au sommetdun filament. Ce cas ne se présente presque jamais. Lescloisons se forment généralement à de grandes distancesles unes des autres, puis il en apparaît dintermé plus souvent la longue cellule comprise entre les deuxcloisons primitives se divise en deux à son milieu ou à peuprès par une nouvelle cloison. Le même phénomène peutse répéter plusieurs fois encore sur les nouvelles cellulesrésultant de cette division binaire. Il suit de là que lordrede succession des cloisons mycéliennes
. Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique . se montrent successivement de la base au sommetdun filament. Ce cas ne se présente presque jamais. Lescloisons se forment généralement à de grandes distancesles unes des autres, puis il en apparaît dintermé plus souvent la longue cellule comprise entre les deuxcloisons primitives se divise en deux à son milieu ou à peuprès par une nouvelle cloison. Le même phénomène peutse répéter plusieurs fois encore sur les nouvelles cellulesrésultant de cette division binaire. Il suit de là que lordrede succession des cloisons mycéliennes de la base au sommetdun filament nest pas du tout celui de leur apparition oude leur âge. Le fait saute aux yeux. Nous avons observéplusieurs fois la même chose sur les filaments sporophoresdu Cephalothccium rubrum et des Botrytis; mais le fait nenous parait pas aussi général chez lesMucédinées que chezles Mucorinées. Le mycelium du M. romanus prend un grand dévelop-pement; en quatre ou cinq jours, il envahit toute la surfa^e^. ( 198 ) de la moitié dune orange, alors même quon a pris soin dene semer des spores quen son milieu. Le temps quil met àcroître avant de donner ses premiers tubes fructifères nestpas très-considérable. Voici les données que nous ontfournies sept cultures différentes : (a) Ie culture = 29 1/2 heures. (b) 2« » = 32 3e » = 36 fr » = 36 i/î 5* » = 38 1/2 6e » = 56 7e » = 34 Ce qui fait en moyenne un jour et demi environdepuis lensemencement jusquau moment de fructifier. Le tableau qui précède montre quil y a des variationsassez notables, au point de vue qui nous occupe, duneculture à lautre. Il faut les attribuer aux circonstancesextérieures, lhumidité, la nourriture, et surtout la cha-leur. Quand la température baisse, le temps augmenteconstamment. Le thermomètre marquant 10° seulement,nous avons compté jusquà 45 heures avant de voir lescellules fructifères sélever du sol. Mais une fois que latempér
Size: 2002px × 1248px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1860, booksubjectbotany, bookyear1866