La vie privée d'autrefois : arts et métiers, modes, moeurs, usages des parisiens du XIIe au XVIIIe siècle d'après des documents originaux ou inédits: L'enfant . s égale, quelque soit son degré de tension, aussi bienquand il est presque entièrement déroulé quequand il vient dêtre retendu. Le ressort et lafusée sont originaires dAllemagne, sans doutede Nuremberg; mais ils ne tardèrent pas à êtreintroduits en France. En 1523, François Psefaisaitlivrerpar son horlogeur, Julien Gouldray,ft deux monstres dhorloge 5a«5 contrepoix pourle service de sa chambre \ » Ces chronomètresétaient cependant asse
La vie privée d'autrefois : arts et métiers, modes, moeurs, usages des parisiens du XIIe au XVIIIe siècle d'après des documents originaux ou inédits: L'enfant . s égale, quelque soit son degré de tension, aussi bienquand il est presque entièrement déroulé quequand il vient dêtre retendu. Le ressort et lafusée sont originaires dAllemagne, sans doutede Nuremberg; mais ils ne tardèrent pas à êtreintroduits en France. En 1523, François Psefaisaitlivrerpar son horlogeur, Julien Gouldray,ft deux monstres dhorloge 5a«5 contrepoix pourle service de sa chambre \ » Ces chronomètresétaient cependant assez rares encore vingt ansplus tard, car après la bataille de Gerisoles,une montre ayant été trouvée dans le butin faitsur Tennemi, on la porta aussitôt au roi^. Au cours de cette même année les horlo-gers de Paris furent enfin constitués en com-munauté. Jusque-là, la fabrication des in-struments destinés à mesurer le temps étaitrestée libre, mais elle sétait tout naturelle-ment concentrée entre les mains de quelques Bibliothèque de VEcole des chartes, année 1865, p. 274.* Brantôme, OEuvres, édit. Lalanne, t. III, p. L HORLOGER. Daprès Jost Amman. Seizième siècle. LA MESURE DU TEMPS. 81 ouvriers habiles à travailler les métaux. Onlit, en effet, dans les Comptes de Vhôtel ^ à ladate de 1380 : « A Robert dOregny, fèvre ^,pour appareiller loreloge du Roy qui estoitdespëcié, 16 s. p.; » et dans un compte de1407 : « A Jehan dAlemaigne, serrurier,pour un mouvement ou petite orloge acheté delui pour mettre en la chambre de Madame ^. »En 1544, sept industriels* qui avaient faitde la fabrication des horloges leur spécialité,présentèrent requête à François 1, le suppliantde les constituer en communauté. Ils expo-saient au roi combien il était nécessaire a pourle bien public, quil y ayt personnages expers,cognoissans et sachans seurement Touvrage etbesogne ou art et mestier de lorlogeur , etquilz facent iceulx ouvrages d
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