Oeuvres dramatiques de Néricault Destouches . oi,ce font deux attributs inféparables. Vous en ferez fouvent témoin. Monsieur, fi vosfonélions peuvent fe concilier avec nos vœux. Pour peuquelles vous laiffent le loihr de venir affifter à nos exer-cices, vous y verrez les preuves les plus éclatâmes dela réalité de ces fentimens , qui fins ceffe ont régnédans cette célèbre Coinpagnie, depuis le premier inf-tant de fon établiffement, & qui deviennent tous lesjours plus vifs en sy perpétuant. Vous vous y livrerez, fins doute, avec dautant plus jjG Difcours Académiques, de zèle & demprefTement, que


Oeuvres dramatiques de Néricault Destouches . oi,ce font deux attributs inféparables. Vous en ferez fouvent témoin. Monsieur, fi vosfonélions peuvent fe concilier avec nos vœux. Pour peuquelles vous laiffent le loihr de venir affifter à nos exer-cices, vous y verrez les preuves les plus éclatâmes dela réalité de ces fentimens , qui fins ceffe ont régnédans cette célèbre Coinpagnie, depuis le premier inf-tant de fon établiffement, & qui deviennent tous lesjours plus vifs en sy perpétuant. Vous vous y livrerez, fins doute, avec dautant plus jjG Difcours Académiques, de zèle & demprefTement, que votre hcurcufe /iuiationvous met à portée de voir, de connoître, dadmirerlexcellent PRINCE qui règn€ fi gloricufement fur laFrance pour y répandre les plus douces influences dontie Ciel lait jamais favorifee, & ce puifTant GENIE,miniflre de i^es volontés, modèle aufTi rare, auffi nouveauque parfait, à qui lHifloire noffre rien de comparable,iiofîrira jamais de fupérieur, peut-être jamais rien dé LE TOMBEAU 777. LE T 0MB EA U DE M. NÉRICAULT DESTOUCHES, DE LACADÉMIE FRANÇOISE. Elégie. PAR M. T A N E V 0 T. v^^UELLE main me conduit dans cette route fombreî Près de ton monument guide mes pas, CHÈRE Ombre, Permets que jy dcpofe <Sc mon cœur, &. ma foi. Je me hâte, & je crains darriver jufquà toi. Sous le poids de mes maux, faut-il que je fuccombe ! ..^ Que vois-je î quel prodige éclate fur ta tombe 1 Elle femble répondre à mon frémiffement. Et ces marbres plaintifs marquent du fentiment. Les Dieux de iAchéron ne font point inflexibles, - Ils portent mon tribut à tes mânes fenfibles. Dans fon affliélion la fidèle Amitié, Jufque dans les enfers trouve de la pitié. Tout change, lhorreur fuit; Se de ces lieux funèbres,Un jour plus éclatant a percé les ténèbres. To?ne IV. Fffff ^J^ Le Tombeau Quelle Divinité sempare de mes fens !Cefl Apollon, cefl lui, je le vois, je le fens rSa lumière foudain fe répand dans mon ame,


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