Annales des sciences naturelles . Uir de son corps. Et si, dans le but de provoquer lacomplète illumination des éléments phosphorescents de lanimal,(juels quils soient, on le stimule avec une goutte dammoniaque,immédiatement la superficie de son corps et ses tentacules gigan-tesques brillent dune lumière vive et azurée. (Yoy. fig. 8.) Le bord supérieur et le bord inférieur du corps sont lesendroits où la lumière est plus vive et plus abondante, de sortequon voit parfaitement le contour de lumière ne secommunique point aux liquides et aux solides mis en contact,comme cela arrive pour


Annales des sciences naturelles . Uir de son corps. Et si, dans le but de provoquer lacomplète illumination des éléments phosphorescents de lanimal,(juels quils soient, on le stimule avec une goutte dammoniaque,immédiatement la superficie de son corps et ses tentacules gigan-tesques brillent dune lumière vive et azurée. (Yoy. fig. 8.) Le bord supérieur et le bord inférieur du corps sont lesendroits où la lumière est plus vive et plus abondante, de sortequon voit parfaitement le contour de lumière ne secommunique point aux liquides et aux solides mis en contact,comme cela arrive pour bien dautres animaux lumineux. Si lon fait tomber la goutte dammoniaque sur le Phyllirhoélorsquil est étendu sur le porte-objetdu microscope, et quimraé- (I) Réunion du 13 avril N 8, PHOSPHORESCENCE DES ANIMAUX MARINS. Ûâ diateinent après on se place dans lobscurité, on voit, mêmeavec un faible grossissement, que la lumière séchappe dunemyriade de points luisants, qui sont plus ou moins gros et. FiG. 8. — Pliyllirhué sUoiulé par raction de lammomaque, et représenté danslobscurité pour montrer les points lumineux. étincelants, et plus abondants au bord supérieur et inférieur delanimal que partout cherchant le véritable siège du mouvement lumineux dans kk PAMCERI. cet animal, il est utile dexclure eu premier lieu lidée que cepuisse être, comme dans les Méduses, lépithélium cutané, quiest très-mince, et qui pourtant devrait communiquer la phos-phorescence aux corps extérieurs. On ne peut pas non plus avoir de doutes au sujet de ces cel-lules qui contiennent une matière jaune dorée, qui se trouventsemées vers les bords des Phyllirhoés, et qui sont des chroma-tophores, puisque la lumière se manifeste chez cet animal danschaque partie de son corps. On peut pourtant croire que le siègedu mouvement lumineux est plus profond, cest-à-dire placédans des organes qui peuvent se trouver un peu partout, et quigisent d


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