. Le General Dourakine; . , que je vous con-nais, que je suis votre amie, et que vous me devezun peu de lamitié que vous avez pour grand-père. » Natasha tendit ensuite les deux mains à Mou-tier, qui sinclina profondément en les serrant, etqui sélança au secours du général, que Romanene parvenait pas à dégager des coussins de lavoiture. Le poignet vigoureux de Moutier leutbientôt enlevé ; il sauta presque à terre et tomba,moitié par la secousse, moitié par affection, dansles bras de Moutier, qui eut de la peine à ne pastoucher terre avec sa charge. Mais il sy attendait,il ne broncha pas, et il


. Le General Dourakine; . , que je vous con-nais, que je suis votre amie, et que vous me devezun peu de lamitié que vous avez pour grand-père. » Natasha tendit ensuite les deux mains à Mou-tier, qui sinclina profondément en les serrant, etqui sélança au secours du général, que Romanene parvenait pas à dégager des coussins de lavoiture. Le poignet vigoureux de Moutier leutbientôt enlevé ; il sauta presque à terre et tomba,moitié par la secousse, moitié par affection, dansles bras de Moutier, qui eut de la peine à ne pastoucher terre avec sa charge. Mais il sy attendait,il ne broncha pas, et il serra le bon général con-tre son cœur avec des larmes dans les yeux. Legénéral aussi sentit les siens se mouiller; il sem-para dElfy pour lembrasser plus dune lui baisait les mains, riait, pleurait tout à lafois. Mme Dabrovine et le prince Romane furentprésentés par le général. «• Ma petite Elfy, voici la fille de mon cœur et lefils de mes vieux jours. Aimez-les comme vousmaimez ». LE GÉNÉRAL DOURAKINE. 369 La profonde révérence dElfy fut interrompuepar Mme Dabrovine, qui embrassa tendrementcette jeune amie de son vieil oncle. Le prince Ro-mane lui serra la main avec effusion. Moutier reçut aussi des poignées de main affec-tueuses de Mme Dabrovine, du prince Romane etdAlexandre et Michel. « Mon cher monsieur Moutier, dit Alexandre,vous nous raconterez bien en détail comment vousavez trouvé dans les Dois le pauvre Jacques et sonfrère. MOUTIER. Très-volontiers, messieurs; vous les aimerezdavantage après ce récit ; mon bon petit Jacquesest le modèle des frères et des fils ; ils sontrestésce quils étaient. LE GÉNÉRAL. Navez-vous pas quelque chose à nous donnerpour notre dîner, ma petite ménagère? Nous avonsune faim terrible. elfy, souriant. Je croyais que vous naimiez plus ma pauvrecuisine et mes maigres poulets, général?le général. Comment, petite rancuneuse, vous vous sou-venez de ce détail de votre dîner de n


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