. XVIIIe Siècle, Galant et Littéraire. I j. — 119 —de celle que je lui refusois. Je chantai à mamanière, cest-à-dire sur un ton, et avec un airpoissard, dont je navois encore pu me dé te faut un Maître de Musique, petite, medit-il, car il est affreux quétant à moi, tu chantesde cette manière. Je ten enverrai un tantô Rends-toi digne de mes bontés et soissage. Notre façon de penser, et le cas que nousfaisons des gens déterminent celui que nous devons faire deleurs conseils; daprès cela on juge bien que je ne prêtaiaucune attention à ceux de M. Rondain, je me proposaimôme au cont
. XVIIIe Siècle, Galant et Littéraire. I j. — 119 —de celle que je lui refusois. Je chantai à mamanière, cest-à-dire sur un ton, et avec un airpoissard, dont je navois encore pu me dé te faut un Maître de Musique, petite, medit-il, car il est affreux quétant à moi, tu chantesde cette manière. Je ten enverrai un tantô Rends-toi digne de mes bontés et soissage. Notre façon de penser, et le cas que nousfaisons des gens déterminent celui que nous devons faire deleurs conseils; daprès cela on juge bien que je ne prêtaiaucune attention à ceux de M. Rondain, je me proposaimôme au contraire de me dédommager de lennui quil mecausoit par dagréables passe-temps; jy pensois encorelorsque jentendis sonner à ma porte, on le fit avec tant debruit que jy courus la première. Un commissionnaire ruséme demanda un nom inconnu et me glissa un papier dans lamain, je répondis adroitement à ses ques-tions et je rentrai pour lire ce billet. Cétoit la lettre la plus ensentimentée quepût mécrire mon pauvre a
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