Poesies de ml'abbé de L'Attaignant; contenant tout ce qui a paru de cet auteur sous le titre de Piéces dérobées; avec des augmentations très-considérables; des annotations sur chaque piéce qui en expliquent le sujet & l'occasion, & des airs notés sur toutes les chansons .. . elque bien quon en puiiTe dire. Quand un bel efprit féminin Sur lHclicon brigue une place , On doit approuver fon delTein ; Et pour monter fur le ParnafTe Vous devez lui prêter la main. Mais que votre tonnerre gronde Contre le jaloux § qui les fronde. RéunifTez vos traits vainqueurs ^ Madame de Graffigny efi tAuteur desLet
Poesies de ml'abbé de L'Attaignant; contenant tout ce qui a paru de cet auteur sous le titre de Piéces dérobées; avec des augmentations très-considérables; des annotations sur chaque piéce qui en expliquent le sujet & l'occasion, & des airs notés sur toutes les chansons .. . elque bien quon en puiiTe dire. Quand un bel efprit féminin Sur lHclicon brigue une place , On doit approuver fon delTein ; Et pour monter fur le ParnafTe Vous devez lui prêter la main. Mais que votre tonnerre gronde Contre le jaloux § qui les fronde. RéunifTez vos traits vainqueurs ^ Madame de Graffigny efi tAuteur desLettres dune Péruvienne 0> de la Pièce deCcnic. i Madame du Boccage a fait un Vome in-titulé le Paradis Terreftre, ^ la Tragédie desAmazones. § M ,. avoit fait une Satyre fanglante con-tre Madame de Graffigny. 194 E P I T R E S, ? ?—?———— ?> Contre tant de mauvais Auteurs Dont aujourdhui Paris abonde , Et qui , par malheur , dans ce monde. Ne trouvent que trop de ledcurs , Et peut-être dapprobateurs. Mais quand des gens de mon efpèce Dans le loifîr ou lallegrefle Hazarderont quelques Couplets , Si vous les goûtez , chantez-les ; Mais pour votre honneur , chers Critiques, Dans vos Feuilles Périodiques , Croyez-moi, nen parlez EriTFvE LIVRE IV. 19) EPITRE IV. A M. LABBÉ TURODIN, Chanoine de Boulogne. Il avait écrit à lAuteur , [on ancien Ami,four le complimenter fur fes fuivante eft la réponfe a cetteLettre. J^\^ Votre Epitre finguliere , Auflî longue que mon Bréviaire, Et que je nai pu lire entière Avec mon foible luminaire , Tant en eft fin le carad:ere, Je le vois bien, mon cher Confrère j Vous êtes comme à lordinaire Auflî badin quau Séminaire Où nous courions même carrière. Vous mcncenfez dune manière A matraper dans la vifiere, Et lironie eft trop grofliere j Louange que Ton exagère A mon avis eft vitupère. Je pourrois men mettre en colcre Si je nctois né dcboiiaire. Tome 7. 1 196 E P I T R E S,
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