Histoire de la vie politique et privée de Louis-Philippe . us beaux, tous braves, portantles plus illustres et les plus anciens noms de la chrétienté, richefaisceau dominé par un frère aîné à qui ses plus implacables en-nemis ne savaient reprocher que sa beauté presque féminine, et sesamis, que son courage presque insensé. Trois princesses, chez lesquelles la beauté, cette couronne desfemmes, nétait quune qualité secondaire; trois princesses dontlaînée, la princesse Louise, était citée par sa religieuse bonlé; dontla seconde, la princesse Marie, était illustre parmi les artistes; dontla troisi


Histoire de la vie politique et privée de Louis-Philippe . us beaux, tous braves, portantles plus illustres et les plus anciens noms de la chrétienté, richefaisceau dominé par un frère aîné à qui ses plus implacables en-nemis ne savaient reprocher que sa beauté presque féminine, et sesamis, que son courage presque insensé. Trois princesses, chez lesquelles la beauté, cette couronne desfemmes, nétait quune qualité secondaire; trois princesses dontlaînée, la princesse Louise, était citée par sa religieuse bonlé; dontla seconde, la princesse Marie, était illustre parmi les artistes; dontla troisième, la princesse Clémentine, était presque célèbre parson esprit. Queût osé demander de plus au ciel le père et le roi, le père, avecce beau groupe de huit jeunes tètes souriantes; le roi, avec ce trône, leplus beau des trônes du monde, avec une forknie personnelle colos-sale : douze millions de liste civile, les plus beaux châteaux deFrance, les Tuileries,Versailles, Saint-Cloud, Fontainebleau, Com-piègne, Uamliouillet?. /AWJILE DJêf^lLlAWg LOUIS-PlllLIllE 127 Ce quil osa (Icmaiulcr, ce fut de largent : de largent, encore,toujours de largent. De temps en temps, il demandait bien aussi un peu plus de des-potisme. Mais !e despotisme, cela ne coûtait rien à la bourgeoisie; il y avaitplus, elle nétait pas fâchée de voir son représentant frapper sur lepeuple quelle sentait remuer sous ses pieds, sur lintelligence quellesentait gronder au-dessus de sa tète. Nousavons encore oublié de consigner dans lannée 1836, que Louis-Philippe avait encore failli dêtre assassiné : un misérable, nomméMeunier, avait tiré sur lui, mais comme cétait un assassin vulgaire,celui-là; comme il pleura, comme il implora sa grâce, grâce luifut iaite. La bourgeoisie applaudit à la grâce de Meunier, comme elle avaitapplaudi au supplice dÂlibaud. Jusque-là, son roi avait reçu du ciel le don de linfaillibilité. Il y avait même plus, les nouvelles étai


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