. Souvenirs d'un otage; . -reux. Que deviendraient-ils ? Je le pressai : je lui représentai quil lui étaitmoralement impossible (alors que lui et son per-sonnel se préparaient à partir) de quitter Ter-gnier sans organiser un dernier convoi pour les^migrants. Joffris de payer un train spécial encas de difficultés avec ladministration. Je réussish convaincre le commandant. Et à sept heures dunatin jeus la joie de voir sébranler le v^agon oîijavais confortablement installé Mme se?enfants, sa belle-mère et ses domestiques. Ce futle dernier train qui partit de Tergnier ! Au moment de partir.


. Souvenirs d'un otage; . -reux. Que deviendraient-ils ? Je le pressai : je lui représentai quil lui étaitmoralement impossible (alors que lui et son per-sonnel se préparaient à partir) de quitter Ter-gnier sans organiser un dernier convoi pour les^migrants. Joffris de payer un train spécial encas de difficultés avec ladministration. Je réussish convaincre le commandant. Et à sept heures dunatin jeus la joie de voir sébranler le v^agon oîijavais confortablement installé Mme se?enfants, sa belle-mère et ses domestiques. Ce futle dernier train qui partit de Tergnier ! Au moment de partir. Mnie eut une nou-velle crise de — Je vous supplie de ne pas abandonner mesparents, me dit-elle. — 22 — — Comptez sur moi, lui répondis-je. Aujour-dhui même jirai me mettre à leur quil arrive, et tant que cela dépendra demoi, je vous promets de ne pas les quitter ! Et cest ainsi que, venu à Tergnier pour mafille, je restai dans la région pour des amis ! ;ge ^ <g,^. Carte des environs du Montrouge. — ?8 — n Aussitôt de retour à Ftiôtel. je prévins de marésolution ma femme (qui depuis quelques jours;ivait pu nous rejoindre! et je fis porter à M. etMme , pnr un domestique ce court billet :« Mme et ses enfants sont partis Envoyez-moi une voiture pour que jaille mentendre avecvous sur ce quil y a à faire. Comptez sur moi. » Il ny a guère que 7 à 8 kilomètres de Tergnierà Rogécourt, la commune où sélève le châteaudu Montrouge. Deux heures après, une voitureétait devant ma porte. Après avoir promis à mafemme et à mes enfants de revenir, le soir même,pour les mettre au courant des décisions quejaurais prises, je partis. M. et Mme matten-daient dans la désolation. Le départ de leur filleet de leurs petits-enfants, le déchirement de laséparation, les craintes que leur inspirait lave-nir, labandon oîi les avaient laissés la plupart deleurs domestiques les ploncreaient dans une affli


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