. Le Monde moderne. n !ni le moindre indice, ni la plus légèretrace ! on sait deux seulement quils sontpartis II. Nous navons rien à ajoutera cesparoles: le Pôle garde son secret, et sonsilence formidable chaque jour enlève unpeu plus de notre espérance. Plus modeste, et plus raisonnable aussi,est le plan dont le lieutenant américainPeary sest proposé lexécution. Ce plan Cest, au contraire, par la Terre Fran-çois-Joseph que le prince Louis-Amédée deSavoie, duc des Abruzzes, neveu du roiIlumbert, veut aborder les régions po-laires. Ce jeune prince, mis en goût parle succès de son ascension du m
. Le Monde moderne. n !ni le moindre indice, ni la plus légèretrace ! on sait deux seulement quils sontpartis II. Nous navons rien à ajoutera cesparoles: le Pôle garde son secret, et sonsilence formidable chaque jour enlève unpeu plus de notre espérance. Plus modeste, et plus raisonnable aussi,est le plan dont le lieutenant américainPeary sest proposé lexécution. Ce plan Cest, au contraire, par la Terre Fran-çois-Joseph que le prince Louis-Amédée deSavoie, duc des Abruzzes, neveu du roiIlumbert, veut aborder les régions po-laires. Ce jeune prince, mis en goût parle succès de son ascension du mont Sainl-Elie, près du rivage méridional de lAlaska(juillet-août 18971, sest pro|)osé en etTetdatteindre le pôle nord. Le li mai dernier,au milieu des acclamations de la foule, ilquittait Rome, accompagné jusquà la garepar le Roi; et tout récemment, en juillet,il partait dArkangel. On écrivait, de cetteville : Le navire ducal Stella-Polarp, ty|iede trois-mâts norvégien, est prêt à partir. LE r O L E I. P. /M CK réédite, en tenant compte des leçons delexpérience, les anciennes idées anglaisessur lexcellence de la voie du détroit deSmith. Le long de la série de canaux quise glissent entre le Groenland à lest, lesTerres de Grinnell et de Grant à louest,sur les ti-aces des expéditions Hall etNares-Markham, M. Peary voulait séleverpar étapes, lentes et méthodiques, jus-quau nord du Groenland. Avec quelquescompagnons peu nombreux, aidés du con-cours de familles dEsquimaux, il se pro-posait de poursuivre, même en hiver, sonexploration, afin de posséder, dès le débutdu printemps, une base dopération trèsavancée vers le nord ; et alors, on sélance-rait vers le Pôle! Sur le Windward, quiravitailla durant trois ans lexpédition Jac-kson, M. Peary a quitté Xew-York le 2 juil-let 1808 ; un mois plus tard, il se trouvaitdans le nord de la mer de Baffin, sapprê-tant à pénétrer dans la mer de Kane et àcommencer rexi>loration du Groen
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