. De Dakar au Niger; la question du chemin de fer et la mise en valeur des territories de la Sénégambie et du Niger . lautre tracé, la très grande majoritéde cette population sera desservie par le chemin de fer projeté. Toutefois, on peut considérer que le tracé Thiès-Kayes, plusrapproché du Sénégal, limite de très près la zone dinfluence de cefleuve, en amont de Bakel et dans la partie de son cours où, il estvrai, la navigation devient hasardeuse ; il semble que le fleuve setrouverait en quelque sorte à létroit entre la Mauritanie au nord,pays encore improductif, et la voie ferrée au sud, le
. De Dakar au Niger; la question du chemin de fer et la mise en valeur des territories de la Sénégambie et du Niger . lautre tracé, la très grande majoritéde cette population sera desservie par le chemin de fer projeté. Toutefois, on peut considérer que le tracé Thiès-Kayes, plusrapproché du Sénégal, limite de très près la zone dinfluence de cefleuve, en amont de Bakel et dans la partie de son cours où, il estvrai, la navigation devient hasardeuse ; il semble que le fleuve setrouverait en quelque sorte à létroit entre la Mauritanie au nord,pays encore improductif, et la voie ferrée au sud, le privant désor-mais d étendre son influence dans une région quil dessert somme toute aujourdhui, bien quimparfaitement. Il convient aussi deremarquer que la rivière Falémé, qui, durant la période détiagepeut porter des bateaux fluviaux tels que le « Brière de lIsle», le« Borgnis-Desbordes ». le « Bani » jusquà Sénoudébou et resteplus longtemps accessible aux chalands jusquà Tamboura et mêmeà Bountou, contribue actuellement avec le Sénégal à desservir lenord-est du Le chemin de fer cU> Kayes au NigerUn train chargé de produits. On peut craindre, au contraire, que le Boundou méridional,entre le cours supérieur de la Falémé à lest et la province duOuli à louest, soit insuffisamment desservi par le Thiès-Kayes :une partie de ce territoire, et non la moins intéressante puisquellecomprend les villages peuplés du pays Diakanké, dans la richevallée du Niéri, resterait très vraisemblablement sous la dépen-dance économique de la Gambie et ses habitants continueraient àcommercer avec les escales de Guénoto et de Fatatenda, Le tracé Thiès-Talary, dans la section comprise de Tamha- — ;; — Counda à Bountou, sérail sensiblement plus avantageux : la voieFerrée contribuerait dans une très large mesure à desservir au nordle Boundou septentrional, tout en laissant au Sénégal et à sonaffluent la Falémé, une zon
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