. De l'art des devises . nt Chaleine efl éternelle ^Et pour monter plus haut, que les Aftres ne font^^luy, tout efppt çf tout aijle, ^ Tt ij 331 CABINET LE premier Vaiflfcau que les Sauvages deTAmenque virent aborder à leurs coftcs,fur pris deux pour vu Oyfcau de Mer. Et leurphantaiïîe fondée fur h viceffe cfefa courfe. Sefur le bruit & la grandeur dcfes voilcs^n eftoicpas fî extravagante: Vn Ojfeaiï de cette efpecequand il à le vent en poupe-y Isiffe bien loinderrière foy les Aigles y les Vautours & les Mi-kns. Le Soleil meime ne va pas plus. îdn queluy f & k Mer quf ceint la
. De l'art des devises . nt Chaleine efl éternelle ^Et pour monter plus haut, que les Aftres ne font^^luy, tout efppt çf tout aijle, ^ Tt ij 331 CABINET LE premier Vaiflfcau que les Sauvages deTAmenque virent aborder à leurs coftcs,fur pris deux pour vu Oyfcau de Mer. Et leurphantaiïîe fondée fur h viceffe cfefa courfe. Sefur le bruit & la grandeur dcfes voilcs^n eftoicpas fî extravagante: Vn Ojfeaiï de cette efpecequand il à le vent en poupe-y Isiffe bien loinderrière foy les Aigles y les Vautours & les Mi-kns. Le Soleil meime ne va pas plus. îdn queluy f & k Mer quf ceint la Terre, n a point dePlage où il n arrive. Ceque lèventelïau Vai{?éau,r£rpri!: Poé-tique 1 crt au Pô&e- La Terpe eft petite, & leCiel efl: bas pmir îuy : fà courfè eft plus vifteque celle (kt Temps, Sc plus longue que ceHedes^ Aftres : II va jufquesà dautres Élemens & àdautres Cieux:, juTques a des Moîides incon-nus aux Philofophes^,. & fermez à la Nature. DE DEVISES. M. LEQ:^onde nitfivnecmrte taniè Glohe ardent yfimceàela Utmiere^ ^ :jSon tours: 4M mien jamais n égalera:Four leT~efnpsnapastm[kaJpZjfortey£} le Cercle dessins jamaéf ne roulera yJufques OH Va teffort de ÎE^rit c^ui me porte. Tt ii) m CABIMETja QVand on donne de refpric à la Trom-peté , on ne luy donne rien qui ne luyfoie propre. Avec cet efpric, qui luy doit venirde dehors,elle fe fait entendre dans les Armées:elle encourage les Capitaines & les Soldats :& les fait courir telle baiflee à la Mort, ou àla Vidroire. LEnthoufiafme eft au vray Pocte, ce que lefouffle eft à là Tron^pcte: Ceft ce qui Tinfpire& réchauffe : ce qui féleveau defTus de luy &des autres : ce qui donne de la hardiefle à fèspenfées , & de la force à fes paroles : Et vnHomme poffedc de cet Enthoufîafme, & ani-mé de cet Erprit,re peut dire lAme cpn^inm^de toutes les Vertus de fon Siècle. * DE DEVISE!^ 3J5
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